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 EZRA ◭ like it was yesterday.

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Ivy A. Carlson
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Message(#) Sujet: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 14:39


 ezra & ivy
Nous étions enfin le jour J, celui où nous décollions direction les Bahamas pour le traditionnel Spring Break. Je me rappelle encore de mon premier Spring Break, ça avait été un bon remède pour moi pour me décoincer un peu, profiter de ma jeunesse, découvrir tellement de choses, rattraper le temps perdu par-dessus tout. Jouer avec les mecs comme il avait joué avec moi, prendre une petite revanche sur la vie. J’étais revenue totalement métamorphosée d’ailleurs, une fille beaucoup plus confiante, sûre d’elle, une toute nouvelle Ivy. Fini d’avoir honte de celle que j’étais, de me faire toute petite. J’acceptais enfin d’être une fille qui pouvait être attirante aux yeux du sexe opposé, et ça ne me gênait plus. Chaque Spring Break auquel j’avais pu participer depuis mes dix-huit ans avait été génial, j’en gardais des souvenirs d’éclate total, même quand j’étais au plus bas, c’est-à-dire après ma rupture d’avec Ezra. Rupture que j’avais cherché, je le savais, mais je savais aussi qu’il était mieux sans moi, plus heureux du moins maintenant. J’avais plusieurs eu échos de ses aventures, autant dire qu’il se portait plutôt bien. Comme je me portais plutôt bien. Prête à m’amuser.
Arrivée depuis quelques heures à l’hôtel, j’avais pris le temps de défaire ma valise et de visiter la chambre que je partageais avec la meilleure des meilleures : Quinn. En colocation avec elle, je savais que je ne pouvais que m’amuser encore plus. Maintenant, il était temps de marquer le coup et d’aller un peu visiter les lieux, j’enfilais donc un maillot et une robe assez légère, il faisait assez chaud comme ça, pourquoi se vêtir ? J’attrapais mes lunettes de soleil que je mis sur le bout de mon nez, mon sac qui contenait une serviette, une crème solaire et un bon bouquin, oui j’avais l’intention de faire une séance bronzage avant de faire la fête ce soir. Sans oublier de récupérer le badge de la chambre, je sortais en claquant la porte et sans faire attention, je rentrais dans quelqu’un. « Désolée, désolée. » Je m’abaissais pour récupérer son badge puis me redressais assez rapidement tout en lui tendant. « Voilà, tiens… » Je ne finis pas ma phrase, bien que je savais exactement qui était mon interlocuteur. Ce n’était qu’autre que mon ex fiancé, Ezra. Forcément, il participait au Spring Break, c’était lui qui l’avait organisé avec les autres préfets des maisons Alpha et Zeta, mais j’avais stupidement pensé que je n’allais pas le croisé, après tout, on avait bien réussi à ne pas trop se voir depuis notre fameuse rupture.  « Excuse-moi, je ferai plus attention là où je mets les pieds la prochaine fois. » Dis-je simplement avant de me décaler pour le laisser passer. Autant couper court la conversation, parce qu’il était hors de question que je commence mon Spring Break avait une prise de tête. Une prise de tête qui pourrait bien me gâcher tout mon Spring Break.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 16:10

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Et voilà nous étions tous arrivés aux Bahamas. Une île paradisiaque, sans doute le plus bel endroit au monde, en tout cas, c'était pour le moment, le plus beau paysage que j'ai jamais vu. J'allais profiter à fond de ce Spring Break, ce n'était pas mon premier Spring Break, mais disons que jusqu'à présent j'avais été raisonnable, certes j'avais fait la fiesta, j'avais bu à m'en retrouver complètement ivre, nu dans la mer, mais j'étais resté assez soft autrement. Cette fois j'avais envie de profiter et je n'allais pas me gêner, rien ni personne n'allait m'en empêcher, je ne repousserais aucune jeune fille désireuse de mon corps, j'allais même me donner corps et âme à toutes celles qui le voudront. J'en avais plus que marre de me faire prendre pour un con par un tas de nanas déséquilibrées. Parce que c'est exactement ce qu'elles sont ! Des nanas complètement folles qui ne savent pas le moins du monde ce qu'elles veulent ! Qu'elles aillent toutes se faire soigner ! J'avais croisé Teo dans les couloirs de l’hôtel, elle allait partager ma chambre avec une autre fille dot j’ignorais encore le nom. Je m'étais confortablement installé, posant mes affaires dans la commode près de mon lit puis j'avais enfilé un bermuda et un t-shirt blanc laissant apparaître mes parfaits abdominaux à la vu de tous. Je comptais déjà aller visiter les belles plages, j'attrapais au vol mon sac à dos où je glissais une serviette de bain, une crème solaire et un bouquin. Un mec qui lis attire toujours le regard indiscret d'une jolie inconnue, lire c'était pas mon truc, mais les belles nanas si ! Je comptais donc quitter l’hôtel pour piquer une tête dans l'eau turquoise des Bahamas. « Putain ! » grognais-je alors que qu'Ivy venait de me rentrer dedans... Je l'avais reconnu à la simple odeur de son parfum. Elle récupérait le badge de ma chambre qui était tombé de mes mains suite à l’impacte. Violant, je lui arrachais des mains sans daigner la remercier. « Ouais ça s'rait bien ouais ! » j'étais vraiment un enfoiré avec elle, j'en avais conscience mais elle l'avait bien cherchée aussi... Me tromper avec mon demi-frère alors que nous étions fiancés et heureux, ça avait légèrement le dont de m'énerver... Nous partagions alors le même couloir ? Super ! Mon Spring Break commençait remarquablement bien !
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 17:00


 ezra & ivy
J’avais réussi nombre de fois à éviter Ezra ces deux dernières années, tout simplement parce que je savais que le moindre contact que j’aurais avec lui allait tourner en un affront sans fin, horrible et dont j’en ressortirai encore plus fracassée mentalement que je ne l’avais jamais été. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir de réagir ainsi, il en avait tous les droits et je ne comptais pas les lui retirer. Mais pour mon bien être, il était mieux qu’on ne se parle plus, du moins au minimum. Et c’est pourquoi, quand je reconnu Ezra, son corps si parfait, son odeur qui m’avait si souvent fait perdre pied, je savais qu’il fallait que je coupe court à ça, d’une parce que je savais qu’à moins d’un miracle, il allait être méchant et que de deux, il suffirait de quelques secondes pour que je retombe amoureuse de lui et c’était tout simplement hors de question que je ressente à nouveau ce sentiment, que ce soit envers lui ou envers une autre personne. Même si ces mois passés auprès de lui étaient de sûr les meilleurs de ma vie, je ne pouvais pas vivre comme ça. Et oui, il avait souffert de tout ça, mais j’étais convaincue qu’il allait finir par s’en remettre, comme tout le monde. En tout cas, j’avais touché juste, il n’avait même pas eu besoin de dire un mot, son seul geste était dur, violent, mais je le laissais faire sans rien dire à ce sujet du moins c’était mon intention, jusqu’à ce qu’il me parle sur ce ton. Je lâchais un soupir avant de le regarder en fronçant les sourcils, exaspéré par son comportement. « Tu sais quoi ? Ca fait bientôt deux ans que ça s’est passé, tu devrais peut-être passer à autre chose ? Parce que ton comportement avec toutes ces filles dit peut-être le contraire, mais toi et moi on sait que c’est pas le cas. » Je le regardais quelques instants sans rien dire avant de m’écarter de lui, prête à le laisser là, dans ce couloir. « Je suis désolée, pour tout ok ? Mais sérieusement, engueule moi une bonne fois pour toute si ça peut te faire du bien, mais tourne la page. » Est-ce que je le pensais réellement ? Peut-être. Je ne savais pas trop en réalité, mais je savais au moins que s'il le faisait, je serai plus tranquille.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 17:25

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Je secouais la tête de gauche à droite, comme pour éviter ce qu'elle me disait, comme pour ne rien entendre, j'avais pas envie de lui parler, j'en avais aucune envie ! Ça m'faisait mal ! Ivy était la première fille pour qui j'avais ressenti de telles choses, de tels sentiments, au point de vouloir me marier avec elle, nous étions fiancés, et à ce que je sache, elle en avait eu autant envie que moi. Alors pourquoi s'envoyer en l'air ? Mais surtout, pourquoi avait-elle choisi mon demi-frère ? Le mec le plus odieux de la terre ! Surtout que lui, il avait eu ce qu'il voulait, il en avait strictement rien à foutre d'Ivy, il avait voulu se l'envoyer juste pour venir se venter auprès de moi, comment avait-elle pu se faire avoir, mais surtout comment avait-elle pu me faire ça ? Bon sang... Deux ans, elle avait raison... Ça faisait bientôt deux ans que ça c'était produit, pourtant, j'avais toujours ce bleu au cœur, j'avais toujours cette blessure ouverte à l’intérieur de moi, j'avais toujours ce putain mal au bide à chaque fois que je croisais son chemin ! « Ah ouais ? Et qu'est-ce que t'en sais ? Qu'est-ce que tu sais de moi ? De ce que je ressens ? Tu sais rien ! T'en sais rien ! » Mais pourtant, elle avait raison... Coucher avec un maximum de filles ne réduisait pas ma peine, je souffrais toujours autant... Pourtant, j'étais passé a autre chose, du moins, j'avais essayé et mes efforts avaient payés, j'étais tombé amoureux, de nouveau. Mais Anabeth était partie pour une raison que j'ignorais, elle n'avait pas réellement rompu avec moi, elle m'aimait, je le sais, alors pourquoi partir sans explications, pourquoi avoir quitter Yale sans m'en parler ? Je l'aimais, énormément, mais peut-être qu'elle savait qu'il me manquait quelque chose, que je n'étais pas pleinement heureux... Parce qu'elle savait au fond d'elle, qu'Ivy n’appartenait pas complètement au passé. Elle faisait toujours partie de moi... « Tu crois quoi Ivy ? Tu crois que j'ai pas essayé ? Putain tu crois que j'ai pas essayé de tourner la page ? De t'oublier ? Mais je rêve de t'oublier ! De plus voir ta tronche, de ne plus te croiser, je ne rêve que de ça ! » Mensonges ! C'était ce que je redoutais le plus, ne plus la voir, la voir disparaître... J'avais besoin d'elle dans ma vie, je l'aimais, mais je la détestais tellement pour ce qu'elle avait fait. « J'en ai rien à foutre que tu sois désolée Ivy ! Si tu savais comme je m'en fou ! C'est facile pour toi de tourner la page ! J't'ai pas trompée avec ta soeur ! Si t'en avais une... Puis j'ai aucune envie de te parler... Laisse moi ! » Je serrais la lanière de mon sac entre mes doigts pour me détendre... J'essayais de la contourner, mon bras frôlant le sien...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 18:54


 ezra & ivy
J’avais depuis si longtemps accepté le fait que je ne connaîtrais jamais le bonheur d’être avec quelqu’un, que je ne saurais jamais ce que ça pouvait faire d’être aimée, d’être celle pour qui quelqu’un serait prêt à tout pour protéger, tout simplement parce que je n’avais jamais reçu l’amour un père, la sur-protection d’un père. Certes mon grand-père avait fait un boulot merveilleux, mais on savait tout le deux que ça ne me ferait jamais oublier le fait que mon propre père avait volé mon enfance, mon adolescence, ma vie d’adulte même. Comment faire confiance à la gente masculine quand on savait ce dont ils étaient tous capable ? Je ne pensais pas y arriver un jour, jusqu’au jour où j’ai rencontré Ezra, où il est venu changer ma vie, en mieux. La rendre meilleure, me rendre meilleure, tout simplement heureuse. Toutes ses promesses, de toujours m’aimer, de toujours me protéger. Des promesses que j’avais si souvent entendues de sa bouche. La bouche de mon père. Des promesses qui n’avaient fait que me rappeler combien je ne pouvais pas faire confiance aux hommes. Même s’il m’aimait, que je l’aimais de tout mon cœur, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’un jour arriverait où lui aussi finirait par me briser, comme l’avait si parfaitement fait mon père. Mes démons personnels refaisaient surface et il était hors de question que je même Ezra à ça. Hors de question que je le rende malheureux, parce que j’en étais persuadée, si mon père était aussi malheureux, c’était à cause de moi. Et Ezra avait assez été malheureux comme ça. Il l’était sans moi, je pouvais le voir, par son comportement mais je savais que ce n’était que passager. « T’as raison, je sais rien de toi. Je ne sais pas que notre rupture t’as mis au plus bas, je ne sais pas que tu couches avec toutes ces filles et je sais encore moins que t’as retrouvé l’amour après moi. » Dis-je sans hésiter, était-ce un reproche ? Lui reprochais-je d’être retombé amoureux après tout ça ? Peut-être. Ou pas, c’était ce que je voulais, je voulais qu’il retrouve l’amour, qu’il soit heureux, il devait juste faire ça sans moi. Pour son bien, et le mien aussi. Parce que même ça me déchirait le cœur de le voir avec une autre à ses bras, tout ce que je voulais c’était son bonheur ; qu’il trouve une fille qui puisse lui donner tout ce dont j’étais incapable. Ses paroles, aussi blessantes qu’elles soient, n’étaient que le reflet de la réalité, de combien je l’avais fait souffrir en couchant avec son demi-frère et je me détestais déjà d’être à l’origine de cette douleur qu’il pouvait vivre. Je le regardais, la gorgée nouée mais ne montrait en aucun cas le moindre signe de faiblesse, pas question de perdre la tête face à lui, de me montrer faible, vulnérable. « Si c’est ce que tu veux, je ferai en sorte de plus te croiser. New Haven est assez grand pour ça. Et l’hôtel aussi. » J’avais adopté un ton calme et posé, même si au fond de moi, je ne me sentais pas si bien que ça, je sentais que j’allais rapidement perdre pied, que je n’allais jamais me remettre de cette rencontre hasardeuse. Je pris la liberté de fuir son regard un bref instant, tentant à tout prix de trouver une issue à ça, issue qu’il me donna en se défilant lui aussi. Ce à quoi je ne m’attendais surtout pas fut ce léger contact de peau, ridicule, mais qui me fit vibrer tout le corps, il me manquait, je l’aimais, je l’aimais toujours, il était tout pour moi et je l’avais perdu. Sans savoir pourquoi, je me retournais vers lui et le regardais alors qu’il avançait vers la direction opposée. « T’as pas le droit de dire ça ! T’as pas le droit de dire que c’est facile.  C’est pas facile, ça le sera jamais. Et si tu me connaissais rien qu’un peu tu le saurais. » Sans avoir bougé d’un centimètre, je le regardais déçue, énervée, les yeux pleins de larmes. « Je veux plus rien à faire avec toi. C’est fini. »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 19:47

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La voir en face de moi, si proche, ça faisait si longtemps que nous avions pas été aussi proche elle et moi... Son visage à deux centimètre du mien, ses traits que je dessinais une fois les yeux fermés, seul, la nuit... Jamais je n'avais oublié ses yeux, son odeur, sa voix, elle tout simplement... L'entendre me parler ne faisait que raviver toutes sortes de sentiments que j'avais enfouis au plus profond de moi... J'étais dans tous mes états, en colère, troublé, tremblant, mais j'étais aussi complètement faible face à elle, bien que je ne laissais rien paraître, l'envie de l'embrasser était bien là. Pourtant, j'avais tellement de haine en moi... Je me détestais de penser ça, comment pouvais-je avoir envie de l'embrasser après tout ça ? « Non t'en sais rien effectivement ! Crois ce que tu veux Ivy ! J'm'en tape complètement ! Pense ce que tu veux ! Si ça te fais plaisir ! Si tu crois que j'ai été malheureux tu t'fous l'doigt dans l'oeil ! Et oui je saute pleins de filles, qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es jalouse ? » mes sourcils se fronçaient, je faisais de grands gestes, toujours très expressif... « J't'interdis de parler d'elle ! » elle n'avait pas citée Anabeth mais je savais qu'elle parlait d'elle, tout comme elle le savait, elle savait absolument de qui je parlais puisqu'elle en faisait référence. « Oui je suis tombé amoureux, follement amoureux ! Une femme respectable qui ne se taperait jamais mon demi-frère ! Mais j'suis tellement con que je n'ai même pas su la retenir ! J'étais pas assez bien pour elle, j'ai pas su lui prouver qu'elle comptait plus que tout, plus que n'importe qui.... » plus que TOI ! J'avais tellement envie de lui dire ses mots, mais lui avouer ça, voudrait dire que j'étais toujours amoureux d'elle, j'avais pas envie qu'elle le sache... Jamais ! « C'est exactement ce que je veux... » pas du tout... Mais il le fallait... Il ne fallait plus que je la vois, je ne devais plus jamais ressentir ça, aimer quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de vous détruire... Elle m'avait détruit une fois. Je ne voulais pas que ça arrive une seconde fois. Est-ce qu'elle regrettait vraiment son acte avec Brody ? Si elle avait cédée à ses avances c'est qu'il lui plaisait. Je ne pouvais aimer une femme désireuse de mon frère.... Je soufflais, comme pour faire partir la tension qu'il y avait en moi, mais ça n'arrangeait rien, j'étais une boule de nerf, j'avais besoin de me détendre, de fuir... Il fallait que je partes. Je fis le premier pas, pour partir... En essayant de la contourner, la peau de mon bras effleura le sien... Ce léger contact me fit frissonner, il me donnait la chaire de poule, mon cœur battait à tout rompre, c'était ridicule, complètement absurde... C'était un pauvre contact... Je la regardais de nouveau, mes yeux se posèrent sur ses lèvres... Mon coeur battait de plus en plus vite, si c'était possible... L'envie de l'embrasser me démangeait de plus en plus, mais non, non, je devais me ressaisir. Je ne pouvais pas faire ça... Je détournais le regard et repris la marche vers le sens opposé. Lorsqu'Ivy ouvrait la bouche. Je m'arrêtais net. Je ne bougeais plus. Mon corps était lourd... Je me retournais. M'approchant à nouveau d'elle. « Mais je ne te connais plus Ivy. Je n'ai jamais connu celle que tu es ! La Ivy que j'ai connu ne m'aurais JAMAIS fait ce que tu as fais ! » je pointais mon index sur elle, sur le haut de son épaule. « Mais c'est déjà fini Ivy ! T'as tout foutu en l'air ! » Mais lorsque ses yeux se remplirent de larmes, je me sentais presque coupable, j'avais presque envie de la prendre dans mes bras de la réconforter... Mais putain qu'est-ce qui m'arrive ? « Je t'aimais Ivy ! Je t'aimais tellement... J'aurais tout donné pour toi, absolument tout et t'as tout foutu en l'air... Pourquoi ? Pourquoi t'as fais ça putain ?! » J'me rendais compte de tout c'qu'on avait perdu, tout c'qu'on aurait pu vivre elle et moi... J'en étais fou, j'étais fou de voir, de comprendre, tout c'qu'on venait de perdre... « J'étais amoureux de toi... » mon regard plongé dans le sien, mon corps à deux millimètre du sien...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 14 Avr - 20:45


 ezra & ivy
Les minutes passaient et j’étais toujours aussi proche de lui, alors que la seule chose que je voulais c’était m’évader, partir loin de lui, loin de tout ça, ne plus ressentir cette douleur poignante qui se faisait présente dans ma gorge, ma poitrine, mon ventre, cette douleur que je ressentais à chaque fois que je repensais à lui. Il était synonyme de douleur, mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi, j’avais causé sa douleur et ma propre douleur. Et il m’avait fallu un petit moment pour me convaincre que j’avais fait une bonne chose, lui donner une raison de me haïr, parce que rompre avec lui, tout simplement, comme ça, ne suffisait pas, je savais qu’il ne m’aurait jamais cru, qu’il aurait découvert ma peur et je savais qu’il aurait tout fait pour me persuader que c’était normal d’avoir peur ou peut-être que c’était stupide. Oui, il m’aurait réconforté, m’aurait pris dans ses bras et m’aurais rassuré, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises durant notre relation, parce qu’il était comme ça. Donc oui, rompre ainsi ça suffisait pas, je devais faire en sorte qu’il me déteste, que j’avais touché fort, j’avais couché avec son demi-frère sachant pertinemment combien il le détestait mais surtout combien ça lui ferait du mal. Mais au moins j’avais obtenu ce que je voulais, qu’il me déteste, au point de ne plus vouloir de moi dans sa vie, peut-être même que j’existe. Il venait de me le confirmer, mon cœur se déchira à cet instant, au fond, j’avais toujours espéré qu’on se remette ensemble, même si c’était une mauvaise idée, donc oui, j’eus un pincement au cœur et pas qu’un petit. Ca me faisait mal de l’entendre dire ça, mais je ne laissais rien paraitre. « C’est exactement ce que je veux, que tu retombes amoureux. De quelqu’un qui ne te fera pas souffrir. » Alors qu’il s’énervait contre moi, je tentais de garder mon calme, nulle envie de me prendre la tête pendant ces vacances-là, mais il suffisait d’ajouter Ezra à l’équation pour que ça devienne impossible, il nous était impossible de ne pas se prendre la tête, et on pourrait certainement nous comparer à un vieux couple, chose que nous n’étions pas et qu’on ne sera jamais. Pour son bien. J’étais prête à le laisser partir, laisser tomber et rejoindre la plage et commencer à profiter pleinement du Spring Break, mais ses paroles me firent tellement de mal que je ne pouvais juste pas le laisser partir ainsi. Peut-être que j’aurai du, parce que je ne m’attendais pas à ça, qu’il se rapproche de nouveau, puisque effectivement, je fus totalement déstabilisée que je perdais tout contrôle, tous mes moyens face à lui, face à ses accusations qui étaient vraies et que je ne pouvais contredire. Je restais plantée là, silencieuse, muette, comprenant combien je l’avais fait souffrir, combien il souffrait certainement encore. Je pris une profonde respiration, le regardant dans les yeux du mieux que je pouvais puisqu’à présent, mes yeux étaient remplis de larmes que je me refusais de laisser couleur, ce qui vint brouiller ma vue. « T’aurais été comme lui, malheureux. » Arrivais-je à prononcer malgré toutes les difficultés de la situation. Je baissais la tête tout en la secouant, en profitant pour faire tomber ces maudites larmes, avant de poser ma main sur son torse et de lui faire à nouveau face. « Je t’aimais et c’est parce que je t’aimais que j’ai fait ça. T’aurais pas été heureux avec moi. »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMar 15 Avr - 20:20

EZRA ◭ like it was yesterday. 290596tumblrmckaspuk0x1qhpoofo6r1500
Mes yeux s'assombrirent, les larmes me rendait la vue flou, mais j'avais pas envie de pleurer devant Ivy. J'avais tellement résisté, tellement pris sur moi pour ne jamais craquer, j'en avais gros sur le coeur. « Tu comprends pas que je souffre bien plus sans toi ? » Je m'énervais alors qu'elle, comme à son habitude, gardait tout son calme. Ivy avait un self control que j'admirais tout particulièrement, c'est ce que j'aimais chez elle, chez nous... Nous étions tellement différents elle et moi, on se complétait à la perfection... Mais putain, qu'est-ce qu'elle me racontait ? Je ne comprenais plus rien, de qui parlait-elle ? « Mais de qui... Qu'est-ce que tu racontes ? » je comprenais enfin, je comprenais où est-ce qu'elle voulait en venir. Ça me rendait dingue... « Tu crois que j'suis heureux ? Regarde moi Ivy ! Regarde moi ! J'suis bon à rien sans toi ! Je saute tout c'qui bouge ! J'ai plus d'ambition, j'ai plus d'avenir ! Tu étais mon avenir ! Tu étais ma vie. Tu étais une partie de moi... La meilleure partie de moi... » Je m'approchais d'Ivy, je posais mon index sous son menton, afin de relever son doux visage vers moi. Mes yeux ne quittaient pas les siens... J'écoutais ses derniers mots alors qu'elle posait sa main sur mon torse... Un nouveau contact qui enflammait mon coeur. Je posais avec tendresse -alors que j'étais une boule de nerfs- ma main sur sa joue, essuyant ses larmes à l'aide de mon pouce. « J'étais heureux avec toi Ivy... Comme je ne l'avais jamais été. » Je déglutis, approchant mon visage du sien « Le plus bel amour est celui qui éveille l’âme et nous fait nous surpasser. Celui qui enflamme notre cœur et apaise nos esprits. C’est ce que tu m’as apporté. Et c’est ce que j’espérais pouvoir t’apporter pour toujours. » chuchotais-je, mon souffle caressant ses lèvres. Cette citation sortait tout droit de mon film préféré, un film que nous avions vu un milliard de fois elle et moi... « Je me hais de t'avoir perdu, de ne pas avoir su éviter ça... J'aurais du me battre pour toi, pour nous... Je t'aurais tout pardonné, mais ça... Tu me manques Ivy... Tu me manques tellement... » Ma main caressait sa joue avant de l'abandonner, glissant cette même main dans ma touffe de cheveux d'orée. Complètement perdu, déboussolé, ne sachant plus que faire...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMar 15 Avr - 21:12


 ezra & ivy
Je gardais mon calme, c’était le seul moyen pour moi de garder la face, de ne pas me mettre à craquer face à lui, peut-être parce que je voulais lui montrer que ça ne me faisait rien, notre rupture ne me faisait rien, c’était ce que je prétendais, tous les jours, depuis deux ans, mais ceux qui me connaissaient vraiment, savaient. Ils savaient que je le vivais mal, que chaque garçon que j’avais eu après lui ne lui arrivait même pas à la cheville. Mais ils ne disaient rien et je leur été reconnaissante, je ne voulais pas m’engager dans des discours et débat concernant ma vie amoureuse, qui ne concernait au final que moi. J’avais décidé de tout arrêter avec Ezra, et c’était une décision mûrement réfléchie. Peu importe le fait qu’on soit tous les deux misérables l’un sans l’autre, je savais, j’étais convaincue qu’il finirait par m’oublier et retrouver l’amour. « La douleur finira par s’estomper. » Il avouait la seule chose que je rêvais d’entendre, qu’il souffrait bien plus sans toi à ses côtés que le contraire, ce qui infirmait toutes mes pensées mais ne pouvait que me réjouir au fond. Pourtant, je gardais la face, hors de question de lui donner une quelconque lueur d’espoir, je choisis de ne pas l’informais que moi aussi je souffrais sans lui et n’en dis pas plus, le laissant s’énerver à nouveau. Ce n’était pas vraiment s’énerver de colère, mais je l’écoutais, tandis que je sentais mon cœur se briser un peu plus à chaque nouveau mot qu’il prononçait. Comment avais-je pu lui faire autant de mal ? Je finis par secouer la tête alors qu’il continuait à parler, à me dire toutes ses choses, je voulais qu’il se taise, qu’il n’en dise pas plus, qu’il garde tout ça pour lui. Qu’il arrête tout simplement. « Arrêtes.. S’il te plait arrêtes. » Je fermais rapidement les yeux, comme pour fuir son regard, mais voilà qu’il s’approche encore plus, qu’il me soulève le menton pour que je le regarde. « Je t’interdis de dire que t’es bon à rien sans moi, c’est pas vrai. » Et je le pensais vraiment, Ezra avait tellement d’amour à donner, je n’étais tout simplement pas la bonne personne pour lui, il avait tellement de talent également, je savais qu’un jour ses rêves se réaliseraient, et je savais aussi que je n’allais pas être à ses côtés. Ce nouveau contact, sa main contre ma joue, me fit tout simplement exploser, je pleurais, sans plus me contrôler et il n’arrangeait rien à citant cette citation qui avait tant de signification pour nous deux. « The Notebook. » Chuchotais-je, comme si je ne voulais que personne d’autre n’entende, pour garder ça secret, entre lui et moi. J’attrapais doucement sa main dans mes mains et le regardais dans les yeux, j’étais certainement horrible à voir, les yeux gonflés, le nez rouge, mais c’était Ezra, je n’avais aucun secret pour lui, il me connaissait, m’avait aimé et je lui rendais mal. « Je sais... Tu m’aurais jamais laissé partir, tu te serais battu, t’aurais pas baissé les bras. Je savais ce que je faisais. Je savais que tu me pardonnerais jamais. Je ne veux pas que tu me pardonnes. Je veux que tu m’oublies, » Je dépose un tendre baiser sur ses mains avant de rompre tout contact avec lui et de sourire légèrement. « Je veux que tu sois heureux sans moi. »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMer 16 Avr - 17:30

EZRA ◭ like it was yesterday. 290596tumblrmckaspuk0x1qhpoofo6r1500
Ivy me suppliait d'arrêter, mais je n'y arrivais pas, peut-être que j'en avais pas envie, peut-être que j'avais envie de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, ce que je lui reprochais, ce que je me reprochais... J'avais jamais eu le cran de le lui dire, de lui avouer...« Pourquoi est-ce que je devrais arrêter ? C'est ce que je ressens, j'ai besoin que tu le saches... » j'étais entrain de faiblir de plus en plus, j'avais envie d'être au près d'elle, de la toucher... Je m'approchais encore, soulevant son doux visage afin qu'elle me regarde « Pourtant c'est vrai... Je suis plus rien sans toi, sans nous... » ne pleure pas, ne pleure pas... J'espérais que mes pensées bloquent les larmes qui essayait de s'échapper en douce... Les hommes ne pleurent pas. La colère, les émotions, ses mots, les miens... Je pris une grand inspiration avant de poser mon front contre celui d'Ivy. Nos nez se frôlèrent... The notebook, elle avait reconnue cette citation, du film que nous aimions tant... « J'y arrive pas Ivy... J'arrive pas à oublier, j'arrive pas à nous effacer, je pense à toi constamment... » Dans le fond, Ivy avait raison, jamais je ne l'aurais laissé partir, si elle m'avait quitté, je me serais battu... Et là, je ne me battais pas pour elle, je ne me battais plus... Jamais... J'en avais pas envie parce qu'elle m'avait trahi, elle avait trahi notre amour...« Je n'arrive pas à te pardonner Ivy, je sais même pas si j'en ai envie... Ça fait deux ans... Mais ça m'tue toujours autant... Mais ce que tu me demandes est impossible... » Ivy avait pris mes mains entre les siennes où elle déposa un baiser avant de rompre tout contact entre elle et moi « J'peux pas t'oublier... Et surtout... J'en ai pas envie. » Mon corps tremblait, il était déjà en manque d'elle, de ses gestes, ses attentions... Mes mains se posèrent instinctivement le long de ses hanches, je fis une légère pression avec mes doigts afin de coller son corps au mien... « Arrête de dire ça ! Je ne pourrais jamais être totalement heureux, sans toi ! » sur ses mots, mes lèvres prirent possession des siennes, passionnément...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMer 16 Avr - 18:18


 ezra & ivy
Je ne voulais pas l’écouter, je ne voulais pas entendre toutes ces choses qu’il avait à me dire, à me reprocher, même si ça lui faisait du bien, moi ça me faisait du mal. J’avais toujours deviné qu’il se sentant mal suite à notre rupture, mais maintenant qu’il me disait tout ça, ça devenait réalité, j’étais celle qui lui avait causé, qui lui causé toujours autant de souffrance, de douleur. Je baissais simplement les yeux, fuyant son regard, cherchant une issue à tout ça mais je savais qu’il n’y en avait pas. Je plongeais à nouveau mon regard dans le sien après qu’il m’ait relevé la tête, je le regardais avec toute la peine que j’avais, je me détestais de lui faire vivre tout ça, il ne méritait pas ça. Je secouais doucement la tête de droite à gauche, lui montrant ainsi que je n’étais pas d’accord avec ses paroles. « Non.. Ca prendra du temps, mais tu finiras par m’oublier, par rencontrer une fille superbe, qui n’osera jamais te faire le moindre mal. Une fille bien, qui aura eu une vie superbe et qui saura te rendre heureux. » Son front contre le mien, un nouveau contact qui me fit encore plus de mal, et pourtant, je ne bougeais pas, je voulais en profiter, parce que je savais que c’était certainement la dernière fois où je le voyais, où on ne se jetait pas tout ce qu’on avait sous la main à la gueule. La dernière fois que je touchais son corps, sentait son odeur. « T’as jamais su être patient… » Dis-je doucement, presque moqueuse, c’était l’un de ses pires défauts, toujours aussi impatient. « Ca finira par arriver. T’as pas le choix de toute façon. » J’imposais mes distances avec lui, il n’avait pas le choix parce que, qui voulait garder des souvenirs d’une personne qui lui avait fait tant de mal, une personne qui avait trahi son amour. Je secouais la tête et tentais de me défaire de cette situation alors qu’il colla mon corps contre le sien. « S’il te plait, arrê… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres vinrent se poser sur les miennes. Surprise par son geste, je posais mes mains sur son torse pour tenter de le repousser mais finit par céder, lui rendant alors passionnément le baiser, je savais que c’était mal, et pourtant je ne pouvais pas m’arrêter. Ca m’avait tant manqué, son odeur, ses lèvres, son corps, ses bras autour de moi. Il me manquait, je l’aimais encore, pour toujours et ça me faisait encore plus de mal, parce que je savais qu’il ne me pardonnerait jamais, qu’on ne serait jamais plus ensemble. Regrettant de m’être adonné à ça, je finis par rompre le baiser et le poussais loin de moi. « Je dois y aller. Oublie-moi, s’il te plait. » J’attrapais mon sac que j’avais laissé tomber quelques minutes plus tard et commençais à partir.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyDim 20 Avr - 23:21

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Putain elle me rendait fou à parler comme cela. Mais qu'est-ce qu'elle savait de moi, de ce que je voulais ? Qu'est-ce qu'elle savait de mon bonheur, de qui pouvait ou non me rendre heureux ? Ah, ce qu'elle pouvait être énervante parfois ! « T'es une emmerdeuse Ivy ! Arrête ! T'en sais rien ! Tu sais pas si oui ou non j'arriverais à t'oublier un jour ! Peut-être que je mourrais en pensant à toi, à nous et à ce que nous avons perdus ! Toutes les filles avec qui je suis sorti, ou avec qui j'ai flirté, elles m'ont toutes fait du mal ! Alors j'crois pas en la fille "parfaite" ! La fille qui ne me fera pas de mal, qui aura une belle vie et qui saura me rendre heureux, comme tu dis ! Cette fille là n'existe pas Ivy ! » Elle avait raison, j'avais jamais su être patient, ce n'était pas mon fort, bien au contraire. « Non ça n'arrivera jamais ! » mon corps était attiré vers elle, comme-ci il reconnaissait instinctivement le sien, comme si il avait besoin de lui pour exister. Je m'approchais de nouveau d'elle, au risque de me faire jeter une seconde fois, peut-être qu'elle allait m'éviter, me repousser et alors ? J'en avais envie, j'avais envie de l'embrasser c'était plus fort que moi. Je ne pouvais rien faire pour interdire mes lèvres de se poser sur les siennes... Elle allait me supplier d'arrêter, elle essaya, mais aussitôt mes lèvres la fit se taire. Ses mains se posèrent sur mon torse, elles exerçaient une légère pression, comme-ci elles voulaient me repousser, mais finalement, elle céda. Pour mon plus grand bonheur... Quoi que... Je me détestais de l'embrasser, mais l'envie, le désir avait toujours été plus fort que la haine, chez moi. Surpris de voir qu'Ivy me rendait mon baiser, je le prolongeait d'avantage, mêlant ma langue au jeu dangereux qui c'était emparé de nous. Je m'abandonnait entièrement à elle, même si je savais pertinemment que ce n'était pas là, la chose à faire. Mon coeur se serra lorsque subitement, Ivy mis fin au baiser que nous étions entrain d'échanger... Pourquoi ? Mon visage s'assombrissait de tristesse et ses mots qui en remettait une couche... Ils venaient caresser ma douleur... Je restais là, immobile face à ses dires. Je la regardais s'éloigner de moi... « Pourquoi tu fais ça ? » j'haussais la voix de manière à ce qu'elle puisse m'entendre. « Très bien ! Fuit ! Comme d'habitude ! Tu sais faire que ça ! Finalement, t'es pas aussi courageuse que je l'pensais ! » hurlais-je avant d'entrer dans ma chambre et de claquer la porte ! Finalement, j'avais plus envie de sortir...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 21 Avr - 8:46


 ezra & ivy
Je restais silencieuse, reprenant mon souffle, cessant peu à peu de pleurer, parce qu’il était inutile de discuter avec lui, je savais tout de lui, je savais comment il fonctionnait, et même si ça faisait deux ans que nous n’avions pas eu un échange tel que celui-ci, je savais qu’il n’avait pas changé, que lorsqu’il avait quelque chose en tête, il ne laissait pas tomber aussi facilement. Il était têtu, le pire de tous. Et par-dessus tout, il voulait toujours avoir raison, il était persuadé d’avoir toujours raison, même quand il avait tort. C’est pour ça que je ne bronchais plus, le laissant dire toutes ces choses qu’il avait besoin de me dire, qu’il avait besoin que je sache. Pourtant, ça ne m’aidera pas à changer d’avis. Ezra était mieux sans moi, il allait un jour, tomber sur une merveilleuse fille qui finira par le rendre totalement heureux, c’était certain. « Je veux juste ton bonheur. Et il est pas auprès de moi. Je te rendrai jamais heureux. Je peux pas te rendre heureux alors que je suis pas heureuse. » Je le regardais dans les yeux, tentant le tout pour le tout, peut-être qu’il fallait que je lui fasse encore plus de mal pour qu’il finisse par accepter la réalité des choses. « J’étais pas heureuse. Je serai jamais heureuse. Il me hantera toujours. » Mensonge. Du moins pour la première partie, puisqu’en réalité, j’étais heureuse avec lui, mais ça, il n’était pas obligé de le savoir, tout ce dont il avait besoin de savoir c’était ce que je répétais depuis tout à l’heure, qu’il finira par être heureux avec quelqu’un d’autre que moi. « Accepte-le s’il te plait. » Chuchotais-je alors que j’imposais de nouveau mes distances avec  lui, mais aussitôt fait, Ezra s’approchait de moi pour faire la seule chose que j’aurais voulu qu’il ne fasse pas : m’embrasser. M’embrasser d’une manière que lui seul avait, à la fois douce et pleine de passion. M’embrasser d’une telle manière que je ne pouvais pas résister, malgré mes efforts pour le repousser, le faire cesser, j’avais cédé. Comment pouvais-je le convaincre et surtout me convaincre que je ne l’aimais plus ? Après un baiser pareil, c’était impossible. Prise de panique par cette pensée, je retrouvais la raison et finit par rompre le baiser, le repousser, le blesser une énième fois. Comment pouvait-il encore vouloir m’embrasser après tout ça ? Marchant à reculons pour garder un œil sur lui, je l’écoutais me dire tout ça, peut-être que j’aurais du tout simplement lui tourner le dos et m’enfuir à toute vitesse. Puisqu’il avait complètement raison, je fuyais, c’était plus facile qu’affronter mes problèmes, mes réels sentiments envers lui. Ignorant ses dires, je continuais à marcher avant d’entendre la porte claquer. Enfin seule, à l’abri de son regard, je vins chercher le soutien d’un mur contre lequel je me fis glisser jusqu’au sol, éclatant alors en sanglots. Ses dernières paroles raisonnaient encore dans ma tête, mon esprit : ‘T’es pas aussi courageuse que je l’pensais.’ Lui qui avait été celui qui avait joué un rôle si important dans ma vie, qui avait réussi à me donner confiance en moi, lui qui m’avait dit un bon nombre de fois combien j’étais courageuse, lui, il reprenait tout et ne laissait plus rien. Je restais ainsi, le temps de pleurer, d’évacuer la douleur, une chance pour moi, personne n’avait l’air d’être présent. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que je retrouvais mes esprits, me relevais. Malgré tout, ses dernières paroles me trottaient encore dans la tête et je ne pouvais pas partir sans répondre à ça. Sachant très bien que c’était la dernière des choses à faire, je me dirigeais, hésitante mais à la fois déterminée, vers sa chambre et y rentrais sans qu’il me donne sa permission. « Ezra.. EZRA ! » J’avançais dans sa chambre et le trouvais sur le lit, je le regardais, regrettant déjà de me trouver ici, dans sa chambre, peut-être que je pouvais encore m’enfuir, me tirer de ce merdier … Et puis non, j’avais besoin de parler moi aussi, de lui dire. « T’as pas le droit de dire ça. » Je m’avançais vers lui alors que la colère prit le dessus sur moi. « Que je suis pas ‘aussi’ courageuse que tu le pensais. Tu sais pas ce que c’est, tu sais rien, tu sais quedal de ce que j’ai vécu, de ce que je vis. Je me bats tous les jours pour vivre depuis que je suis gosse, y’a jamais eu un jour sans, un jour facile, parce qu’il sera toujours là. Tu comprends, il sera toujours là même s’il est à des milliers de kilomètres de moi, enfermé je ne sais où. Il est peut-être même en liberté, en train de me chercher j’en sais rien. » Alors que je me trouvais à seulement quelques centimètres de son corps, je le regardais dans les yeux en soupirant légèrement. « T’as rien apaisé du tout, personne ne peut. Je voulais pas que tu passes ta vie à m’aimer, à tenter de me rendre heureuse alors que je le serai jamais. » Je retrouvais une voix calme et posée, détendue, malgré la situation. « Je déteste te voir avec toutes ces filles… Et je déteste voir que tu as abandonné, que t’as baissé les bras, que tu crois plus en l’amour. » Je vins poser mon front contre le sien, laissant mon souffle se mélanger au sien. « Détestes-moi parce que je t’ai brisé le cœur, je peux vivre avec. Mais te détestes pas, tout est ma faute. C’est moi le problème. J’aurai toujours été un problème Ezra. » Je profitais de ce dernier contact encore quelques secondes avant de m’écarter légèrement et de déposer un baiser sur son front.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMer 23 Avr - 18:11

EZRA ◭ like it was yesterday. 290596tumblrmckaspuk0x1qhpoofo6r1500
« Il est pas auprès de toi pourquoi ? Parce que tu comptes encore me faire du mal ? T'en fais pas ! J'me suis pas bercé d'illusion, j'te fais plus confiance, ni à toi, ni à aucunes femmes. Alors si ce que tu veux vraiment c'est mon bonheur, c'est mal barré ! » mon coeur battait à tout rompre, j'avais mal au coeur, j'avais du mal a respirer, elle venait de me tuer, de m'achever... « T'étais pas heureuse ? » demandais-je a nouveau, mais sans lui laisser le temps de répondre, je surenchérissais « T'es une excellente comédienne alors ! Parce que tu avais vraiment l'air bien avec moi... Tu m'as mentis combien de temps au juste, hein ? » mes yeux s'embrumèrent de plus en plus... « J'ai toujours tout fait pour que tu sois heureuse, pour que tu l'oublie... Même si je savais que c'était pas possible, que c'était trop douloureux pour oublier ce qu'il t'as fais... Mais j'ai tout donné, le meilleur de moi, le meilleur de mon amour pour toi... » Lorsqu'elle me demanda d'accepter ça, son choix, sa décision. Je ne disais rien, je déglutissais... J'avais tellement mal... Mais la passion était plus forte que moi, mon sang ne fit qu'un tour et subitement, mes lèvres se plaquaient sur les siennes. Je l'embrassais, tendrement, sauvagement à la fois, la haine, l'amour, la douleur, le bonheur, tout se mélangeait en moi, je ne savais plus ce que je ressentais. Je la détestais tellement... Mais au fond de moi, je savais qu'Ivy était la femme de ma vie, la seule pour laquelle j'avais cessé d'être celui que j'étais. Alors elle j'étais un homme meilleur, j'étais quelqu'un de bien, elle me rendait bon. J'étais fier de moi lorsque j'étais avec elle. Et j'avais tout perdu. Bon sang ce que j'aimais ça, j'aimais qu'elle m'embrasse, qu'elle me rende ce baiser, je frissonnais, de la tête au pied. Je m'en voulais, j'étais faible, je l'aimais. Je me détestais. Je tombais fou. Ivy mettait fin au baiser, fuyant. Je lui jetais ces mots à la figure, ces mots qui faisait mal et que je ne pensais pas... Mais la voir partir, fuir, me laisser me faisait souffrir. Alors j'avais essayé de l'atteindre avec des mots puissants, qui pouvait la toucher. J'abandonnais moi aussi, finalement. La laissant partir, retournant dans ma chambre, en colère. Je claquais la porte, frappant le mur de mon poing. Je lançais mon sac au sol, m'écroulant sur mon lit. « Putain ! » hurlais-je a voix haute, nichant mon visage dans mes mains, dont l'une était en sang dû au coup de poing...

Je sursautais lorsque la poignet de la porte bougeait, bon sang, j'avais aucune envie que quelqu'un me voit comme ça... Mais contre toutes attentes, c'est la voix d'Ivy qui retentissait... Je ne daignais pas lever le regard sur elle... Laissant mon visage entre mes mains... Je l'écoutais cependant... « Je ne le laisserais jamais plus te faire de mal Ivy ! Tu veux pas d'moi, tu m'aimes pas ! Mais moi, je serais toujours là ! Quoi qu'il se passe je serais toujours là pour te protéger... Ecoute moi bien ! Il ne touchera plus un seul de tes cheveux Ivy ! Je... Je t'... Je te protégerais toujours... Alors si un jour il essaie de te retrouver, je serais là, J'irais l'affronter ! Je donnerais ma vie pour toi ! » J'avais pas sur l'apaiser, comme elle le disait si bien, j'y avais cru, j'avais cru que je lui apportais quelque chose de bien, j'avais imaginé qu'avec moi elle oubliait un peu son passé, qu'elle se sentait bien et en sécurité... « J'aurai aimé que tu n'aies plus peur... Avec moi... J'étais prêt à essayé, je voulais te faire tout oublier... Pour ce qui est de passer ma vie à t'aimer... » je n'osais répondre à cela. Je l'aimais et je l'aimerai toujours. Ivy s'approchait de moi, encore... Posant son front contre le mien... Je tremblais... Contre mon gré, mes mains se posèrent sur ses hanches... J'avais toujours besoin de son contact, c'était plus fort que moi... « Je voulais résoudre ce problème... » ma main, blessée, fit une légère pression sur Ivy, l'attirant sur le lit, contre moi... « Je sais que c'est mal... Mais j'ai envie de t'embrasser, c'est plus fort que moi... »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMer 23 Avr - 21:41


 ezra & ivy
Pourquoi ne pouvait-il pas laisser couler les choses ? Il avait fait ça pendant deux ans, peut-être que c’était trop lui demander. Je le regardais en soupirant, il jouait également avec mes nerfs à être aussi têtu, mais s’il ne l’avait pas été, ça n’aurait pas été vraiment lui. Je l’aimais comme il était, têtu comme personne d’autre ne pouvait l’être. « Parce que je peux pas te rendre heureux, tout simplement ! Quand est-ce que tu vas le comprendre Ezra ? » Dis-je en m’énervant, une bonne fois pour toute, peut-être que ça l’aiderait à comprendre que ce n’était pas moi la femme de sa vie, celle qui le rendrait heureux. « Tu pensais être heureux avec moi, mais c’est pas ça le bonheur. C’est pas ce qu’on avait. Ce qu’on avait c’était rien. Du cinéma. » J’enfonçais le couteau, le remuer, m’assurais de le blesser tellement profondément qu’il ne puisse plus vouloir de moi. C’était la seule solution, même si ça me déchirait le cœur, que j’étais à deux doigts de m’effondrer devant lui, je le faisais. Il fallait qu’il me déteste, qu’il ne souhaite qu’une chose : m’effacer de sa vie. Le voir ainsi me faisait mal, mon bonheur dépendait du sien, et de toute évidence, il n’était pas heureux, il souffrait donc je souffrais. Mais je tenais bon, n’affichant aucune émotion, continuant. « Et moi tout ce que je t’ai donné c’est ça. » Je le montrais de mes deux mains, lui, son état, sa douleur, tout ce qu’il ressentait à ce moment-même, depuis deux ans, le jour où il avait découvert que j’avais couché avec Brody. Tout ça, c’était moi, c’était mon œuvre. « Je suis responsable de ton malheur. Je peux rendre heureux personne. Que ce soit toi ou lui, votre bonheur auprès de moi est éphémère. T’aurais fini comme lui. » Il était fou, ce qu’il faisait n’avait aucun sens. Je venais littéralement de le détruire, il trouvait encore la force, l’envie de m’embrasser. Je n’arrangeais pourtant rien puisque moi-même je cédais à la tentation, la douceur de ses lèvres, la passion du baiser qu’on échangé. Tout paraissait si bien et pourtant sonnait faux. Nous n’étions pas ensemble, pas en couple, nous n’avions aucune raison d’échanger un tel baiser. C’était la dernière chose qu’on aurait dû faire, parce que je savais que tout pouvait aller vite. Qu’un baiser n’était qu’un simple déclencheur. C’est bien pour ça que je mis fin à ce baiser, cette supercherie et que le laissais là, seul. Oui j’étais lâche, mais il fallait que je sois forte, parce que lui ne voulait pas l’être. Et malgré ces paroles blessantes, je continuais à m’éloigner jusqu’au moment opportun où j’entendais une porte –sa porte- claquer. Soulagée je m’étais permis de m’effondrer peu importe si quelqu’un que je connaissais passait par là. J’avais le cœur brisé, encore une fois.
Je finis tout de même par retrouver mon sang-froid, c’était le moment ou jamais pour régler mes comptes avec lui, même si j’étais persuadée d’une chose, qui est qu’on n’allait pas sortir indemne de cet affront. Un peu plus ou un peu moins de toute façon, c’était fait. Le trouver dans cet état dans sa chambre me fit un pincement au cœur, je sentais ma gorge se serrer, mais je ne pouvais plus reculer, revenir en arrière, je me devais de tout lui dire. Plus ou moins en tout cas. Mais le voir ainsi me donnait qu’une envie, c’était de le prendre dans mes bras, de m’occuper de lui, prendre soin de lui, retrouver cette complicité qui nous avait lié. Je voulais juste qu’il redevienne mien et que je sois sienne. Mais c’était inévitablement impossible. Il était sincère dans ses paroles, comment pouvais-je rester en colère contre lui ? Même après tout ce que je lui avais fait, il était encore prêt à me protéger, à tout faire pour que je ne revive pas ce que j’avais vécu pendant tant d’années. Emue, les larmes aux yeux, je secouais la tête, j’attrapais son visage entre mes mains et le forçais à me regarder dans les yeux. « Je veux pas. Je ne veux pas Ezra. C’est plus à toi de me protéger. Mais merci, merci. » Je finis par coller mon front contre lui, restant silencieuse quelques instants, profitant de cet instant qui allait certainement être le dernier. « J’avais pas peur avec toi… J’étais heureuse. » Je glissais doucement ma main dans sa nuque que je caressais du bout des doigts, cherchant à tout prix un contact avec lui. « J’avais peur pour toi… Pour ton bonheur. » Je finis par m’écarter mais Ezra m’empêcha de le faire, m’attirant contre lui, sur le lit. J’avais envie de partir, pourtant je ne fis rien pour ça, je le laissais faire, mon corps était attiré par le sien, comme un aimant. « C’est mal oui. » Pourtant, me voilà collée à lui, mon visage proche du sien, mes lèvres à seulement quelques centimètres des siennes. Je pouvais sentir son souffle venir se poser contre mes lèvres, ma peau, cette situation c’était juste intenable. « Je.. je.. j’veux que toi Ezra. » Cessant d’être raisonnable, c’était à mon tour de faire preuve d’initiative, lui laissant à peine le temps de réagir, je capturais ses lèvres, l’embrassant avec envie et passion. Comme je l’avais prédit, le baiser que nous avions échangé plus tôt avait été le déclencheur de tout. Il me manquait,  tout chez lui me manquait, je ne voulais plus être loin de lui. Plus jamais. Et c’est pourquoi je fis durer ce moment.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyDim 27 Avr - 19:59

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« Mais non je ne comprend pas ! Je ne peux pas le comprendre, comment veux-tu que je comprenne ? Je t'aimais, j'étais heureux avec toi ! Et je pensais que toi aussi, tu l'étais... Je pensais que tu étais heureuse... » ma voix se brisa. Elle s'énervait. Ca me rendait encore plus fou... Fou d'elle. Je l'aimais, encore plus quand elle s'énervait, parce que ça voulait dire que ça la rendait aussi dingue que moi. Elle s’intéressait à nous, quoi qu'elle dise, si elle ne m'aimait plus, si elle ne pensait plus à nous, elle ne serait pas là, en face de moi, entrain de s'énerver. Elle perdait son self-control. Elle faiblissait, elle s'ouvrait à moi. « Arrête de dire ça ! T'essaie de te convaincre ? Tu sais aussi bien que moi qu'on était heureux ! On s'aimait, on avait rien besoin de plus ! On avait tout ! » Oui elle me blessait, elle me blessait tellement... Mais une part de moi ne voulait pas s'écrouler, une partie de moi savait que c'était faux, qu'elle n'en pensait pas un mot. Cette partie de moi se nommait : l'espoir. J'espérais qu'elle mente, comme elle savait si bien le faire. Cette comédienne. Je lui en voulais. De me faire ça, de me dire ça. « Tu m'as donné ça ! » hurlais-je en me montrant moi même, de mes mains, de la tête au pieds « Lorsque tu as couchée avec mon frère ! » putain ! Le dire me brisait d'avantage... Pourquoi est-ce que je l'embrassais ? Pourquoi est-ce qu'a chaque fois qu'on s'engueulait, j'avais envie de lui sauter dessus ? Est-ce que j'étais un de ces types qui aimait les engueulades pour les réconciliation sur l'oreiller ? Ce n'était pas mon but aujourd'hui, surtout que ça n'arriverait pas, puisqu'elle comme moi n'en avions pas envie. Puis de toute façon, elle avait déjà fuit... Je retournais dans ma chambre, claquant la porte, d'une parce que j'étais en colère, mais j'avouais, j'avais envie qu'elle entende cette porte claquée, je voulais qu'elle lui brise le coeur comme elle me l'avait brisé. Signe d'ignorance. Je ne voulais plus la voir. Je la détestait. Je l'aimais. Putain mais pourquoi ? Pourquoi l'amour avait le dont, le pouvoir de nous détruire ?

Elle était revenue. Près de moi. Mon visage entre ses mains. Elle me touchait. Mon coeur s'emballait... Cette affrontement me rendait plus vulnérable que jamais. Ce pouvoir qu'elle avait sur moi lui donnait l'opportunité de me détruite une seconde fois. J'étais à elle, quoi que je dise. J'étais à elle, je l'avais toujours été... Et sans elle, j'étais rien, même si elle n'osait le croire. C'était vrai. J'étais rien sans elle... « Arrête, cesse de m'enlever tout droit te concernant... Laisse moi ça, ne me l'enlève pas... Je veux pouvoir te protéger... Jusqu'à la fin de ma vie... C'est tout ce qu'il me reste... Je veux te protéger, s'il te plais. Laisse moi te protéger Ivy... J'ai pas du le faire assez bien pour qu'on en arrive la toi et moi... » je ne ressemblais plus à rien. J'étais faible. Anéanti. Ce n'était pas mon genre, je n'étais pas le genre d'homme à pleurer, à sombrer comme j'étais entrain de le faire. J'avais cette force de caractère, ce besoin de ne rien laisser paraître, j'avais cette carapace... Mais là, je n'avais plus rien. J'étais nu face à Ivy. Je l'avais toujours été. Elle savait tout de moi. Elle me connaissait comme personne. Son front se posait sur le mien, mon coeur se serra un peu plus à ce contacte. Je l'aimais. « ... » Aucun son ne sortait de ma bouche, j'essayais, mais rien... Ses paroles me coupait le souffle. Je glissais lentement mes bras autour de sa taille. La serrant très fort contre moi. Sentir sa présence à mes cotés, son corps contre le mien. Ca me faisait un bien fou... Ivy était hésitante, elle chercha encore un moyen de me fuir, mais pourtant, elle caressait ma nuque. Elle était autant perdue que moi. Cherchant comment faire, comment gérer la situation. Je savais que c'était mal, mais je la retenais, je ne voulais pas qu'elle m'échappe. Pas maintenant... Je posais ma main sur sa joue, caressant ses lèvres du bout de mon pouce, avec envie. Mon regard se plongeait dans le sien. « Je te veux Ivy... » je surenchérissais, à ses mots, je ne savais pas si ce qu'elle disait était vrai. Est-ce qu'elle me voulait, là maintenant, tout de suite ? Ou pour le reste de sa vie ? Alors que je me posais cette question, ses lèvres se plaquèrent sur les miennes. Mon coeur tambourinait contre ma poitrine, je fermais les yeux, me laissant transporter par ce baiser que je prolongeais. Mes mains glissèrent le long de ses hanches, l'approchant encore plus de moi, collant mon corps au sien. Je m'allongeais sur le dos, l'embarquant avec moi. Sur moi. Je l'enlaçais, sans cesser une seule seconde de l'embrasser. Je caressais son dos, glissant mes mains sous son haut... Bon sang, qu'est-ce qu'on faisait ? J'arrêtais tout, je m'arrêtais net. Quittant ses lèvres... « C'est mal... Pourquoi, qu'est-ce qu'on fait là, hein ? Tu peux m'le dire ? Pourquoi ? Pourquoi j'suis toujours amoureux de toi ? Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu m'embrasses ? Pourquoi est-ce que je t'aime encore ?... » Pourquoi j'avais dis ça...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 28 Avr - 17:55


 ezra & ivy
On perdait le contrôle de la situation, je perdais le contrôle de la situation. Il me mettait hors de moi, faisait tout pour me pousser hors de mes limites, de ma zone de confort, pour que je m’énerve. Il n’entendait rien de ce que je disais, ne me croyait pas. Il avait raison de ne pas me croire, puisque je mentais, je disais tout ça pour le convaincre qu’il était bien mieux sans lui. Sa voix se brisait et je savais que j’étais sur la bonne voie, qu’il finirait par laisser tomber, c’était ce que je voulais qu’il fasse, qu’il me laisse, qu’il oublie. « Je l’étais pas. Comment veux-tu que je sois heureuse quand tous les soirs, tous les matins, c’est mon père que je vois, c’est à lui que je pense. Pas toi, mais lui ! » Toujours aussi énervée, je ne dis plus rien, contrôlant du mieux que je pouvais mes émotions, je le déteste tellement pour me faire dire ça, il savait combien ce sujet était sensible, interdit, et il me faisait en parler. En parler à voix haute ne rendait que les choses plus douloureuses et réelles. Et je le détestais parce qu’il m’avait obligé de le mentionner. « J’essaie de te convaincre ! Pour toi c’était peut-être suffisant, mais pas pour moi. J’aurais jamais dû accepter ta demande, c’était la plus grosse erreur de toute ma vie. » Un nouveau mensonge, car la plus grosse erreur de toute ma vie c’était d’avoir pensé qu’il ne m’aurait pas aidé, qu’il ne m’aurait pas comprise, qu’on était mieux l’un sans l’autre, alors que de toute évidence, ce n’était pas le cas. Je ne répondais rien, car il avait raison, il était dans cet état depuis que j’avais couché avec Brody. J’avais causé ça et pourtant il trouvait encore l’envie de m’embrasser. Peut-être pour me torturer un peu plus, et si c’était son intention, il avait réussi. Réussi à me faire du mal, à me faire douter des choses auxquelles que je croyais. J’étais perdue et il fallait que je m’en aille, que je me démêle de cette situation même si ça allait lui faire du mal. Porte claquée, soulagée, cœur brisé, je pris un temps pour retrouver un semblant de self-control. C’était l’une des pires disputes que nous avions eu depuis le début.

Pourtant j’étais là, j’étais revenue le voir. Je voulais m’assurer qu’il aille bien, puis je n’aimais pas savoir qu’on s’était quittés comme ça. Même si c’était une échappatoire à laquelle nous ne pouvions échapper, je trouverai toujours une raison pour venir le voir. « Arrêtes… Ne dit pas n’importe quoi. » Dis-je doucement, d’une voix à peine audible. Je caressais doucement sa joue, le regardant dans les yeux. Parfois il n’y avait pas besoin de mots. « J’fais ça pour toi. Faut que t’arrêtes de t’accrocher à ce qu’on avait. Fait le pour moi si tu veux pas le faire pour toi. » Ce n’était pas ce que je voulais pour lui, je ne voulais pas qu’il passe sa vie à penser à moi, vouloir me protéger, vouloir être là pour moi alors que je ne méritais rien de ça. Tout ce que je méritais c’était qu’il me déteste, qu’il m’efface de sa vie. « Je mérite pas ça. Tu mérites pas ça. » Je le retrouvais, le Ezra dont j’étais tombée amoureuse, celui qui était venu chambouler ma vie, mes sentiments. L’homme qu’il était vraiment et pas ce coureur de jupons qu’il était. Si seulement il pouvait être comme ça avec une autre fille que moi, je savais qu’il finirait par m’oublier et par être heureux. Malheureusement, je savais qu’une fois que je partirai, il allait de nouveau se cacher derrière cette carapace, faire l’homme fier, jouer un rôle, ne pas être lui. Et je ne pouvais lui en vouloir. Au fond, j’étais tout de même contente de savoir que j’étais la seule à le connaître vraiment, à savoir vraiment qui il était, combien sa vie non plus n’avait pas été facile. Mais la réalité me frappait à la figure assez rapidement, il n’avait pas eu la vie facile, et je n’arrangeais rien en revenant vers lui. Je devais le laisser, sortir définitivement de sa vie. Je ne pouvais cependant me résoudre à partir là, gâcher ce moment qu’on avait et de toute façon, il m’en empêchait. Je sentais la pression qu’il exerçait sur moi, sur mes hanches pour rester près de lui. Ne pas partir, ne pas lui briser le cœur une énième fois. Je finis par céder, poser mon front contre le sien, le laisser me prendre contre lui, dans ses bras. Mon visage proche du sien, je fermais les yeux et respirais doucement pour ne pas perdre le contrôle de la situation, ne pas faire  n’importe quoi. « J’ai menti… » Je le regardais dans les yeux, caressant toujours sa nuque, passant mon autre main dans ses cheveux. «  Tout ce que j’ai dit tout à l’heure, c’était faux. Tu le sais. Je le sais. » Je lui devais de lui dire la vérité, il méritait de savoir. Peut-être que dans un sens, ça l’apaiserait de savoir que ce qu’on avait c’était réel, j’espérais que ça soit le cas, j’espérais qu’il tourne la page un peu plus facilement. Je l’embrassais à mon tour, sans réfléchir aux conséquences qui allaient s’en suivre. Sans penser à la douleur que j’allais ressentir lorsque je devrais le laisser, partir encore une fois. Non, tout ce que je voulais à ce moment précis, c’était lui. Lui et lui seul. Pour le reste de ma vie. Je me sentais tellement bien, dans ses bras, contre lui. Ne cessant pas le baiser, je me retrouvais allongée sur lui, mon cœur s’emballait également. C’était si bon et en aucun cas je pensais que c’était mal. Jusqu’à ce qu’il mette fin à cette comédie. Qu’il me fasse voir la réalité en face. Toutes ses questions provoquaient en moi une douleur perçante, même quand il m’avouait qu’il était toujours amoureux de moi, qu’il m’aimait encore. Je ne répondis rien, le regardant dans les yeux avant de fuir son regard, posant ma tête contre son torse. « Je sais pas. Tu devrais me détester, me haïr, vouloir ma mort même… » Je me redressais et me retrouvais alors à califourchon sur lui, je l’entrainais avec moi pour qu’il se retrouve assis sur le lit. « Je t’aime et je t’aimerai toujours. » Je le regardais dans les yeux avant de reposer mon front contre le sien, fermant les yeux, je respirai son odeur, son parfum, j’en profitais une dernière fois avant d’ajouter : « Je vais y aller. Je vais partir, je reviendrai plus. Laisses moi partir d’accord ? » Je passais mes bras autour de sa nuque et posais mes lèvres contre les siennes avant de l’embrasser tendrement, comme si c’était la dernière fois que je le faisais. J’avais besoin de l’embrasser, au moins une dernière fois, de savoir que ça serait le dernier baiser qu’on échangerait et d’en garder un bon souvenir.
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 28 Avr - 20:12

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Notre affront avait été horrible... J'en avais encore les mains tremblantes, mon coeur était au bord de l'arrêt cardiaque, mon corps bouillonnait de colère... Au point d'en frapper mon poing contre le mur de la chambre... Je voulais inconsciemment me blesser, parce que je souffrais trop...
Je prenais place sur le lit, mon regard penché sur ma main ensanglantée. J'étais perdu, totalement perdu. Mes sentiments étaient complètement mélangés. Je l'aimais. Je la haïssais. J'avais peur en fait, j'avais la trouille. J'avais peur de la perdre. Pourquoi est-ce que Brody avait fait cela ? Pourquoi me l'avait-il volé par pur plaisir de me faire souffrir ? Pourquoi avait-il gâché ma vie, mon bonheur, avec elle... Je le haïssais, on se détestait lui et moi, mais savions nous au moins pourquoi ? Ce qui était sur, c'est qu'il m'avait pris ce que j'avais de plus cher au monde. La seule personne qui me rendait meilleur, je m'aimais lorsque j'étais avec elle. Alors que je pensais ne plus la revoir, ou du moins, pas aussi tôt, Ivy était de nouveau près de moi. J'étais heureux avec elle, j'oubliais presque le mal qu'elle m'avait fait, parce que sa simple présence me rendait heureux. Je préférais souffrir avec elle, plutôt que souffrir sans elle. Parce que dans tous les cas, je souffrirais. « J'en ai pas envie... J'suis désolé Ivy, mais j'peux pas... Ce qu'on avait, c'était tout pour moi... J'veux pas l'oublier, j'veux pas t'oublier... Et même si je le voulais, je n'y arriverais pas... Et j'veux pas que tu m'oublies... » Son front contre le mien, mon regard dans le sien, sa main caressait ma nuque... Mes yeux se fermaient... Son souffle caressait mes lèvres. Elle m'avait menti. C'est ce qu'elle venait d'avouer. « Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me mens comme ça ? Pourquoi est-ce que tu fais tout pour m'éloigner de toi ? J'ai pas envie de rencontrer une nouvelle fille, j'ai pas envie d'être heureux avec quelqu'un d'autre que toi, j'ai essayé, j'y arrive pas... » Ca me faisait un bien fou de l'entendre me dire ça, je commençais à douter, je commençais réellement à croire qu'elle n'avait jamais été heureuse avec moi, même si je me persuadais du contraire, j'avais eu peur... Énormément peur même. Je n'sais pas ce que je deviendrais sans elle, je savais pertinemment que c'était mal de l'aimer encore, profondément, mais que pouvais-je faire ? Ça faisait bientôt deux ans... J'avais toujours aussi mal, mais pourtant, mon amour pour elle n'avait jamais cessé. Je voulais l'embrasser, je ne pouvais plus me retenir d'avantage. J'avais mal, mais j'avais tellement plus mal sans elle, j'avais besoin d'elle dans ma vie, c'était indéniable. Surpris, c'est Ivy qui fit le premier pas. Elle plaquait ses lèvres sur les miennes, pour mon plus grand bonheur. Je l'attirais vers moi, contre moi, sur moi. Mon coeur battait à tout rompre, son parfum m’enivrait. J'étais complètement envoûté par Ivy, je l'avais toujours été. Je l'aimais tellement, bon sang. Je l'aimais. Je l'aimais plus que tout. C'était un fait. Je ne voulais plus la quitter. Pourtant, j'avais toujours mal, et sincèrement, j'avais peur que cette douleur ne parte jamais. J'avais juste envie d'être bien avec elle. Comme avant.

Je mis un terme au baiser, malgré moi, mais c'était ma décision, j'étais chamboulé, ce baiser me retournait complètement. Cette tension qu'il y avait entre nous était trop forte... J'avais essayé d'aller plus loin, peut-être que je n'aurais pas du. Je m'étais moi-même froisser. J'avais envie d'elle, de son corps contre le mien, ses lèvres sur les miennes, ses baisers étaient mes plus belles gourmandises. Mais qu'est-ce qu'on faisait ? Était-ce bien ? Était-ce mal ? Est-ce qu'elle m'aimait ? Est-ce que je l'aimais ? Avions nous le droit à une seconde chance ? « Je te déteste, je te hais. Mais jamais je ne souhaiterais ta mort. Je me hais... Je me déteste tellement Ivy... » Elle s'allongeait à mes côtés, posant sa tête sur mon torse. Je posais on bras sur son dos, caressant ses cheveux de mon autre main. « Je me déteste de ne pas pouvoir me passer de toi... » Lentement, elle se redressait. Montant à califourchon sur moi. Je me cambrais, afin de me mettre à son niveau, assis sous elle... Je ne répondis rien à ses paroles qui me faisait mal. Je fermais juste les yeux. Elle entourait ma nuque de ses bras, et m'embrassait... Je prolongeais ce baiser, avec et contre mon gré. Je lui en voulais de vouloir me laisser là, je lui en voulais de vouloir partir... « C'est vraiment ce que tu veux ? » lançais-je en la regardant droit dans les yeux... « Parce que c'est pas ce que je veux, moi... » Je posais ma main sur sa joue, approchant mes lèvres des siennes « Je te veux Ivy. Je ne peux pas me passer de toi... Jamais... J'veux pas te laisser partir... »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyMar 29 Avr - 18:39


 ezra & ivy
Mon cœur était déchiré, j’avais du mal à respirer, mais ça ne changeait pas de d’habitude. Depuis que nous n’étions plus ensemble, à chaque fois que je le croisais, je me retrouvais dans le même état. Pitoyable. Et je me  détestais d’être ainsi, d’être aussi dépendante d’une personne. De lui. Même après deux ans, je n’étais toujours pas sevrée. Pourtant, c’était lui que j’aimais, et quoique je fasse, il serait toujours là, je savais qu’il m’était impossible de tirer totalement un trait sur lui, sur notre histoire, parce qu’il avait été la meilleure chose qui me soit arrivée depuis toujours, dans ma vie, et j’avais réussi à gâcher ça. Et je savais qu’il me ne pardonnerait jamais d’avoir couché avec Brody, même si au fond, j’espérais qu’il en soit capable. Mais bon, après quoi ? On se remettait ensemble et le conte de fée recommençait ? J’en doutais fortement. J’avais brisé notre histoire en tellement de morceau qu’il était impossible de la reconstituée et de retrouver ce qu’on avait. Il fallait que je me fasse à l’idée. Il fallait surtout que je me rassure qu’il aille bien, le connaissant, je savais qu’il était sûrement entré dans une colère noire, parce que contrairement à moi, il n’avait aucun self control. Et quand il était énervé, il devait l’exprimer. Gagné. Alors que je rentrais dans sa chambre, je le retrouvais dans un piteux état, ce qui avait tout de suite calmé ma colère contre lui. « Ok. » Dis-je simplement, nul utile de continuer à avoir cette discussion, il ne voulait pas m’oublier, j’étais tout pour lui et il était trop têtu pour ne plus s’accrocher à ce qu’on avait. Je fermais les yeux, c’était la première fois depuis deux ans qu’on était aussi sereins, la première fois depuis deux ans qu’on ne se prenait pas la tête, qu’on ne s’engueulait pas, qu’il n’était pas ignoble envers moi. Secouant légèrement la tête, je viens délicatement frotter mon nez contre le sien, un baiser esquimau que j’avais pris l’habitude de faire lorsque nous formions encore un couple. « Je t’oublierai pas. » Je passais doucement ma main sur son visage alors qu’il commençait à poser des tonnes de question, ne me laissant même pas le temps de répondre à l’une d’entre elles. Le regardant dans les yeux, caressant sa joue, ses cheveux, j’espérais que ce geste l’apaise un peu. Je pris une profonde respiration. « Parce que j’ai couché avec Brody. Parce que ce qu’on avait, on le retrouvera jamais. Parce que tu me feras jamais plus confiance, donc il est inutile de continuer à espérer. Parce que mon père a gâché ma vie, et je veux pas qu’il gâche la tienne. » Je détestais de parler de mon père, pourtant, je savais que si je ne disais rien, il allait encore s’entêter à vouloir que je reste dans sa vie. Même après ça, j’avais des doutes sur ce qu’allait faire Ezra. Il était parfois tellement imprévisible. « Parce que je suis plus celle dont t’es tombé amoureux, celle que t’as demandé en mariage à DisneyLand. » N’insistant pas plus, je plaquais mes lèvres contre les siennes, comme vous l’empêcher de dire autre chose. Ce n’était pas mon intention, j’avais juste eu envie de l’embrasser, depuis que j’étais revenue, ses lèvres m’appelaient, et j’avais fini par céder.

Ça pouvait allait vite, je me retrouvais allongée sur lui, entrainée par l’envie, je l’avais laissé faire. Je le laissais également faire lorsqu’il rompu notre baiser. Je ne bronchais pas alors qu’il me confirmait qu’il me détestait, qu’il me haïssait même. Ce n’était pas une grande surprise de toute façon. Même moi je me haïssais de lui avoir fait autant de mal. Je fermais les yeux, profitant de ce moment, j’avais toujours aimé lorsqu’il me prenait ainsi contre lui, dans ses bras. « C’est que tu veux pas. Quand on veut, on peut. » Dis-je en me redressant, me retrouvant ainsi à califourchon sur lui, je l’entrainais également avec moi, passant mes bras autour de lui. Il me forçait à le regarder dans les yeux, n’ayant pas d’autres choix, je fis cela, ce qui rendait la chose encore plus difficile. Je devais partir, quitter sa chambre, quitter sa vie. « Bien sûr que non. » Je baissais la tête, cessant de le regarder parce que c’était trop dur, je sentais mon cœur se serrait, je m’en voulais d’être aussi entêtée que lui, de vouloir à tout prix le laisser. « Mais tu me détestes, tu te détestes à cause de moi. » Je repoussais doucement sa main, secouant la tête, signe de refus. « Tu me détestes. » Je soupirais légèrement et l’embrassais sur la tempe. « Prends soin de toi. » Hésitante, je finis par me lever et par partir vers la porte. Mon cœur était lourd, ma gorge se serrait à chaque pas que je faisais qui m’éloignait de lui. Mais je continuais, parce que je savais que c’était la meilleure des choses à faire. Arrivée à la porte, j’hésitais quelques instants, regardant la poignée. Si je partais, je savais que c’était vraiment fini. Mais c’était déjà le cas de toute manière. C’était fini. Pourtant, je l’aimais, je voulais que lui, je voulais trouver une solution même si je savais qu’il n’y en avait pas. C’est pourquoi, au lieu d’ouvrir la porte pour sortir, je poussais le verrou, au moins j’étais sûre que personne d’autres ne pourraient nous déranger. Je me retournais et avançais vers lui, la boule au ventre, prenant le temps de l’observer, je remarquais enfin sa main ensanglantée, je soupirais légèrement et me précipitais vers lui. « Qu’est-ce que t’as encore fait ? » J’attrapais doucement sa main et regardais les dégâts qu’il s’était fait à lui-même. L’infirmière que je faisais prenait le dessus, je partis dans la salle de bain, chercher de quoi soigner cette blessure mineure. Compresses et alcool à la main, je revins ensuite vers lui et m’attaquais à sa blessure. « Ça va piquer, pas besoin de faire le dur devant moi. » J’esquissais un sourire et lui fis un bandage autour de la main avant d’attraper doucement son visage entre mes mains, le regardant dans les yeux. « Je veux plus partir. Je t’aime. Mais je sais que tu me pardonneras pas. Au fond, j’ai pas envie que tu me pardonnes, parce que je le mérite pas. Alors on fait comment ? » Au lieu de profiter de l’instant présent, je préférais qu’on sache où on en était vraiment. Est-ce qu’on voulait être ensemble ? Ne pas être ensemble. Se donner une seconde chance ? Continuer l’un sans l’autre. « Puis, il y a mon père, il sera toujours là sans être là. »
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyVen 2 Mai - 20:52

EZRA ◭ like it was yesterday. 290596tumblrmckaspuk0x1qhpoofo6r1500
Peut-être qu'elle avait raison, peut-être qu'elle n'était plus celle que j'avais demandé en mariage à DisneyLand, mais quand je la regardais là, elle n'avait pas changée, elle était toujours aussi belle, son sourire me faisait toujours autant d'effet et sa tendresse que remplissait de joie. Alors peut-être qu'elle n'était plus celle que j'avais aimée, pourtant, moi, je l'aimais toujours. « Je ne suis plus non plus celui que tu as connu, j'ai changé, tu as changée, c'est la vie... On a grandis. A nous de voir ce que l'ont veut vraiment. » Elle m'embrassait, elle avait un don, ce don de me rendre fou d'elle, complètement dingue. J'avais beau lui en vouloir, à mort parfois, ses lèvres me faisaient tout oublier. Lorsqu'elle m'embrassait, j'étais ailleurs, comme-ci nous étions encore ensemble, elle et moi, juste nous contre le reste du monde. Comme-ci rien ne s'était jamais passé, comme-ci nous étions toujours intact, follement amoureux. Comme-ci Brody n'avait jamais existé, comme-ci sa petite comédie n'avait jamais gâchée notre couple. J'imaginais qu'elle m'aimait encore, qu'elle n'aimait et ne désirait que moi. Comme-ci elle ne m'avait jamais trompé, jamais trahi.

Son corps contre le mien, sa tête sur mon torse, mes doigts dans ses cheveux. Si quelqu'un nous voyait, il imaginerait sans doute que tout allait bien, que nous étions encore ensemble, fous amoureux, nous ressemblions à un jeune couple, tout neuf, tout frais, que rien ne pouvait détruire. Pourtant, nous étions détruis, mais contrairement à ce que l'ont pensait, notre amour était toujours présent. Enfoui en nous. « T'as raison. En réalité j'en ai pas envie, j'ai pas envie de t'oublier, j'ai pas envie de t'effacer... Au fond de moi je sais très bien ce que je veux, même si c'est impossible. » je la voulais elle, elle et moi pour toujours. Ivy se redressait, montant à califourchon sur moi, je me cambrais, afin d'être à la même hauteur qu'elle. Nos regards se croisaient, mes yeux la dévorait. Elle était tellement belle, elle l'avait toujours été. J'aimais ses yeux, plus que tout, ses lèvres aussi, tellement... Et son sourire, il avait tout les pouvoirs sur moi. Elle avait mon coeur entre ses mains, elle ne le savait pas encore, mais je lui était dévoué, je l'avais toujours été. En fait, ma vie tournait autour d'Ivy, et sans elle, je n'étais rien, elle ne le croyait pas, ne voulait pas le croire, pourtant, c'était la pur et simple vérité. Ma vie sans elle avait été un enfer, j'avais fait tout ce que je détestais. J'étais redevenu celui que je ne supportais pas. Elle n'avait pas envie de partir, pourtant, elle se levait après m'avoir embrassé sur la tempe. J'avais fermé les yeux, je ne voulais pas la voir partir, je ne voulais pas la voir me quitter encore une fois. « Ne pars pas... » soufflais-je assez fort pour qu'elle puisse m'entendre. Mais rien n'y fait, Ivy se dirigeait vers la porte. J'ouvrais les yeux en entendant le verrou de la porte se fermer. Pour mon plus grand bonheur, Ivy prenait de nouveau place sur le lit, prenant ma main entre les siennes. Soufflant à la vu du sang. « Rien. » mentais-je. Ivy se levait une seconde fois, est-ce qu'elle m'en voulait ? Est-ce qu'elle partait finalement ? Je soupirais de soulagement lorsqu'elle se dirigea vers la salle de bain. Elle avait toujours pris tellement bien soin de moi. Je souriais à sa remarque, je n'étais pas du genre douillet. Mais j'avouais, je serrais les dents, l'alcool sur une plaie n'avait jamais fait un grand bien. Ça me soulageait tout de même. « Merci... » soufflais-je en montrant le bandage des yeux. J'avais aimé ce petit moment où comme avant, elle avait pris soin de ma santé, de moi. Mon visage se perdait entre ses mains, ses mains si douces... « J'ai pas non plus envie que tu partes Ivy, je ne veux plus que tu partes, j'ai envie d'être avec toi... Laisse moi du temps... » du temps j'en avais assez eu, alors qu'est-ce que je voulais ? Je la voulais elle ! Mais étais-je réellement près à lui pardonner ? N'allait-elle pas recommencer ? « Et lui ? Tu l'aimes aussi ? » demandais-je en parlant de mon demi-frère. Je savais qu'Ivy ne couchait pas sans sentiments et c'est ça qui me faisait le plus de mal, me dire qu'elle avait couché avec lui parce qu'elle l'aimait... « Ne pense plus à lui, je sais que c'est impossible mais regarde devant toi Ivy, ce salaud ne te feras plus aucun mal, je te le jur. » je parlais de son père, mais en même temps je parlais de Brody. Je ne voulais plus qu'il l'approche, je voulais qu'elle redevienne mienne, comme avant... « Redis-le moi... » murmurais-je « Dit moi que tu m'aimes... Encore... » je voulais l'entendre à nouveau, être sur que ce n'était pas qu'une hallucination. Ma main caressait sa joue, j'espérais qu'elle n'aimait plus Brody, qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle ne l'avait jamais aimé... J'avais tellement peur, tellement mal... « Je t'aime Ivy... Je sais pas quoi faire... » soufflais-je entre ses lèvres avant de l'embrasser, le plus tendrement possible... Mes mains dans ses cheveux...
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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyDim 4 Mai - 16:50


 ezra & ivy
J’arrêtais, j’arrêtais de me battre contre lui, je comprenais enfin que quoique je dise, il allait toujours trouver quelque chose pour me contredire, il aurait toujours quelque chose à dire. Je l’aimais comme ça, même s’il s’entêtait pour rien et rendais la chose encore plus difficile. Et il fallait donc que je le fasse taire. Je l’embrassais, tendrement, échangeais un baiser avec lui dont je voulais me souvenir, un baiser qui pourrait effacer tout le malheur et toute la souffrance qu’il avait vécu et subi par ma faute, même si je savais que c’était mission impossible et qu’il se souviendrait toujours que j’avais trahi notre amour, ce qu’on avait. Je savais qu’il n’oublierait jamais ce que j’avais fait avec Brody. Même-moi je ne pouvais l’oublier. Pas parce qu’il hantait mes rêves, mes pensées, pas parce que je l’aimais, mais parce que c’était le jour où j’avais détruit toutes mes chances d’être heureuse avec Ezra.

Allongée contre lui, je fermais les yeux et restais silencieuse, ses paroles me remplissait de bonheur, il n’avait pas envie de m’oublier, de faire comme si je n’avais jamais existé, comme si notre amour n’avait jamais existé, ça me remplissait de joie mais aussi de peine, parce que lui et moi savions très bien qu’on ne pourrait jamais plus être ensemble. « Impossible. » Dis-je en soufflant légèrement. C’est ce qui me motivait à me redresser et à partir, ça ne servait à rien de continuer à se faire du mal, même si, à cet instant précis, je me sentais bien, dans ses bras, je retrouvais tout ce que j’avais toujours aimé, je le retrouvais lui, totalement. Mais je préférais mettre fin à ça le plus tôt possible avant de regretter, avant de n’avoir encore plus mal, avant de faire quelque chose de mal. Ça me déchirait de nous faire vivre une nouvelle fois ça, une nouvelle séparation, même après deux ans, ça faisait toujours autant de mal, il n’arrangeait rien en me demandant de ne pas partir, j’avais l’impression d’être une horrible personne, peut-être parce que c’était le cas, c’était la pure vérité, dans cette histoire, c’était moi l’horrible personne, la salope qui avait fait souffrir –non sans peine- l’autre, j’avais manigancé tout ça sachant exactement ce que ça lui ferait. J’avais choisi la facilité car j’aurais pu choisir de coucher avec un autre, mais ça n’aurait pas eu l’effet attendu, il aurait certainement trouvé un moyen pour me pardonner, pour m’excuser, parce que c’était comme ça qu’il était quand il s’agissait de nous. Même deux ans après, il m’offrait la possibilité de tout recommencer, de trouver une solution, de retrouver ce qu’on avait. C’était maintenant ou jamais. Qu’est-ce que je voulais vraiment ? Est-ce que je voulais être loin de lui ? Est-ce que je voulais être avec lui ? La raison ou la folie ? L’amour ? Être heureuse ou triste ? Je connaissais la réponse à toutes ses questions. C’est pourquoi, au lieu de partir, je préférais fermer la porte à clé et retourner vers lui. Savoir, être sûre qu’il n’y avait plus aucune chance entre nous, parce que s’il y en avait encore une, même minime, je me devais de la saisir. Il était tout pour moi, il l’avait toujours été et il le serait toujours. Je l’aimais, plus que tout, je voulais être avec lui. Lui aussi, il venait de me le dire, je soupirais, soulagée par cette nouvelle. Il y avait encore une chance pour nous. J’acquiesçais doucement la tête lorsqu’il me demandait de lui laisser du temps, chose que je pouvais comprendre, si jamais on se redonnait une chance, si jamais on se remettait ensemble, je savais que la route serait très longue et certainement pas de tout repos. « Ok. » Dis-je simplement avant de déposer un baiser sur son front. « Si c’est ce que tu veux, je te laisse le temps que tu veux. » Je m’écartais de lui, fronçant les sourcils, prise par surprise par sa question. Je ne savais pas quoi répondre, pourtant la réponse était simple. Bien sûr que je ne l’aimais pas, que je ne l’avais jamais aimé. Et ça me faisait mal qu’il puisse penser que je l’aimais, je ne trouvais cependant pas la force pour lui en vouloir, il avait toutes les raisons de douter. « Lui… » Je soufflais légèrement, est-ce que je devais lui dire toute la vérité, ou simplement lui dire ce qu’il voulait entendre, qui était de toute façon, également la vérité. J’attrapais doucement ses mains dans les miennes, peut-être pour me rassurer. Je ne voulais pas qu’il doute de mes paroles, de ce que je comptais lui dire. « Il.. vient me voir quand il me croise, je lui parle, j’ai appris à le connaître depuis… Mais non, je ne l’aime pas. Je l’aimerai jamais. » Je le regardais maintenant dans les yeux, exerçant une pression assez forte sur ses mains que je n’avais toujours pas lâché, de peur qu’il rompt tout contact avec moi, qu’il m’en veuille de savoir tout ça, de savoir que Brody en avait toujours après moi. Je fermais les yeux pendant qu’il m’assurait que je ne vivrai jamais plus ce que j’avais vécu, que je serai toujours hors de sa portée. Malheureusement, je ne le croyais pas, parce que même si, j’étais physiquement hors de sa portée, ça n’était pas le cas moralement. « Je t’aime Ezra. » Il m’embrassait, je l’embrassais. Prise par ce moment de tendresse, je vins me coller contre lui, me retrouvant encore une fois à califourchon sur lui. Je passais délicatement ma main sur son torse, la remontant doucement jusqu’à son visage afin de caresser avec douceur sa joue. Décollant mes lèvres des siennes, je le regardais silencieusement, amoureusement également. Il me manquait et je l’aimais, c’était indéniable. Je me voyais obligée d’admettre qu’il était l’homme de ma vie, malgré tous mes efforts pour me convaincre du contraire, je ne pourrais jamais être totalement heureuse sans lui. Bien sûr que je pouvais retrouver l’amour, tomber amoureuse une nouvelle fois, d’un mec, d’un mec bien, mais je savais que ça ne vaudrait jamais ce que j’avais vécu avec Ezra. Je lui devais tout, mon bonheur, mon bien être, le fait d’avoir connu l’amour. Tout ce qui était positif dans ma vie, c’était grâce à lui. « Je t’aime et… On fera ce que tu veux. » Je passais mes mains autour de sa nuque et le regardais toujours dans les yeux. « Si tu veux plus de moi, de nous, je partirai. Si tu veux prendre ton temps, on prendra notre temps. Si tu veux que j’arrête de lui parler, j’arrêterai de lui parler. Dis-moi, dis-moi ce que tu veux. »

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Message(#) Sujet: Re: EZRA ◭ like it was yesterday. EZRA ◭ like it was yesterday. EmptyLun 12 Mai - 20:14

EZRA ◭ like it was yesterday. 290596tumblrmckaspuk0x1qhpoofo6r1500
Je voulais du temps pour savoir si oui ou non je faisais le bon choix, je voulais me surpasser, savoir si j'avais la capacité de passer outre mes rancœurs, si je pouvais lui pardonner, l'aimer à nouveau sans lui rejeter la faute dessus. J'avais une immense fierté, j'en étais conscient, j'avais pas envie que ça nous brise, parce que cette fois-ci ça serait de ma faute. « Juste un peu de temps... » soufflais-je. Je savais qu'elle comprendrait, elle était tellement parfaite si on effaçait cet incident de parcours. Je l'entourais de mes bras, essayant de lui prouver la force de mon amour à travers ce geste. Un geste pur et simple qui en disait long. J'avais mal, je souffrais. Mais je l'aimais tellement, rien ne me faisait plus mal que de ne plus l'avoir dans ma vie. J'avais besoin d'elle, à chaque seconde. Mon coeur se brisait encore un peu, lorsqu'elle m'avouait le voir toujours. Alors comme ça ils se parlaient... Ils se voyaient toujours... Je ne savais pas très bien comment réagir face à cette révélation... Je m'en doutais, je me doutais bien qu'ils n'allaient pas cesser de se voir, pour moi. Mais ça me faisait mal. J'avais un temps soit peu d'espoir que par respect, Ivy aurait cessé de le voir, de lui parler. Je n'étais pas déçu, parce que je ne pouvais pas être dans un pire état qu'il y a deux ans. Mais ça ne me faisait pas plaisir de l'entendre, au contraire, mais je devais faire avec... Je détachais la pression que j'avais contre elle, me laissant un peu plus d'espace. Et puis vint ses mots, ces mots qui caressait mon coeur, la douleur de sa voix, j'avais le vague à l'âme. Je l'aimais tellement. Je l'aimais à en mourir, à en briser ma vie. A m'en couper le souffle, à en crever. Ses mains glissaient dans les miennes, je serrais ses doigts, comme pour me rassurer, j'avais envie de la croire, j'en avais envie plus que tout. Lentement, je plaquais mes lèvres sur les siennes, appuyant un peu plus mon baiser, y mettant tout mon coeur... « Je t'aime aussi Ivy... J'veux pas te dire ce que tu dois faire, tu dois prendre tes propres décisions, savoir ce qui est bon ou non, savoir ce qui est respectueux... Envers moi, envers toi, envers nous... » Evidemment je parlais de sa relation avec Brody, je ne voulais plus qu'elle le voit, qu'elle l'approche, qu'elle lui parle. Mais je ne pouvais lui dire, je n'étais personne pour lui imposer de telles choses, je n'avais pas envie de l'obliger à quoi que ce soit pour moi. Elle devait savoir elle même ce qui était juste et ce qui ne l'était pas. « C'est toi que je veux, je te veux, je nous veux, plus que tout. Mais si on veut se donner une seconde chance, il faut repartir sur de bonnes bases, sur des bases solides, il faut se reconstruire. Se donner tous les moyens d'y arriver. Je t'aime Ivy... Je t'ai toujours aimé. Je t'aime plus que tout... » je l'enlaçais, de tout mon être. Prêt, bientôt, pour une seconde chance. Je m'allongeais de nouveau, son corps entre mes bras, je fermais les yeux avant de m'endormir paisiblement près d'elle.
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