[18+] Alcool, regrets, sexe et... SURPRISE!!!! ft. Matt my love ♥

Boy or girl? or... twins? - ft. My Love

La fête était à son apogée et Alice était déjà minable. Ces derniers temps, elle ne faisait que boire et ne savait rien faire d'autre. Sa joue la lançait et elle espérait que l'alcool diminue un peu la douleur. Alice ne doutait déjà pas de la violence de Matthew mais alors là, elle avait carrément la preuve qu'il pouvait faire mal. Pauvre Tony... Le pauvre n'avait fait que l'aider.

Alice quitta doucement la fête, titubant sur le chemin. Elle même ne savait pas comment elle faisait pour tenir debout. La jeune femme poussa un long soupir, ronchonnant pour elle même que l'hôtel était loin. Non, c'était juste qu'elle était trop pleine et qu'elle s'était plantée de chemin. Finalement, elle mit trente minutes à atteindre l'hôtel. Elle eut tout le temps de songer à la réaction de Matthew. Il avait fuit après l'avoir frappé. Alice savait au fond d'elle qu'il n'avait pas voulut la frappe mais... pourquoi avait il défoncé le pauvre Anthony?

La jeune femme se demandait si elle ne faisait pas fausse route finalement. Peut être que toute cette histoire était née justement parce qu'il avait lui aussi des sentiments pour elle. Après tout, il lui avait demandé de ne jamais l'abandonner, chose qu'elle avait stupidement fait. Alice se demandait si au final, l'un comme l'autre, ils ne masquaient pas des sentiments pour éviter de souffrir. Alice ne connaissait pas réellement le passé de Matthew. Mais elle savait qu'il avait eut beaucoup de conquêtes. Probablement plus qu'Alice. Peut être qu'au fond, elle n'était en fait qu'une fille de passage. Peut être qu'il était amoureux de Capucine. Rien qu'à cette pensée, Alice manqua de se mettre à pleurer.

Alors que l'omega arrivait enfin à l'hôtel, poussant un soupir de soulagement, elle remarqua quelqu'un assit sur un banc, non loin de l'entrée. En s'approchant, elle constata deux choses. L'une étant qu'il s'agissait de Matthew. La seconde c'était qu'il avait l'air encore plus mal qu'elle. Alice poussa un lourd soupir, ayant envie de faire demi. Mais sa joue lui rappela ce qu'avait fait Matthew. La jeune femme se dirigea vers lui et lui attrapa vivement le visage d'une main, sans s'annoncer. De son autre main, elle pointa sa pommette et l'hématome qui la décorait. C'était vraiment vilain d'ailleurs. T'es fier de toi j'espère? T'as vu comment tu m'as défiguré?

Les accusations n'étaient pas justifiées. Alice ne lui en voulait pas réellement. Là, c'était l'alcool qui la faisait parle. Puis c'était une excuse pour attirer l'attention de Matthew. Même si un peu de douceur ne lui ferait pas de mal. Alice le lâcha doucement et soupira doucement, n'ajoutant rien de plus.

A défaut de te le dire, je te le ferai comprendre

L'amour de ma vie ♥

Faire la fête. Matthew n’avait plus qu’un vague souvenir de ce que ça pouvait être. Vraiment, il n’avait pas le cœur à la fête, à s’amuser et à être entouré. La seule chose pour laquelle il avait encore de la motivation, c’était pour lever la bouteille d’alcool qu’il tenait afin d’en déverser dans sa bouche. Si seulement ça pouvait l’aider à oublier sa propre existence, à défaut d’oublier celle d’Alice… Car quoiqu’il fasse, elle lui revenait toujours à l’esprit et c’était en train de le rendre fou. Preuve en était de la soirée de la veille. Il n’avait pas brillé par son comportement ce soir là. En plus d’avoir frappé la femme qu’il aimait, il s’était fait remarqué par tout le casino. Nul doute que bientôt, ceux qui avaient loupé la scène en seraient informés via DLS. Joyeuse perspective.

Il se moquait bien d’être pointé du doigt ou d’être perçu comme quelqu’un de violent. C’était dans sa nature. Et là, c’était surtout la jalousie qui avait parlé. Il ne regrettait aucunement d’avoir éclaté la gueule à l’autre alpha qui l’avait bien cherché. Son seul et réel regret avait été de ne pas pouvoir s’arrêter à temps. De ne pas avoir vu Alice. De l’avoir frappée. Il se souvenait encore de la sensation de son poing contre sa joue. Il se souvenait de la voir tomber, de la marque sur sa joue. Il frémissait rien que d’y penser. Jamais il n’aurait pu lever la main sur elle, il ne l’avait pas souhaité. Mais c’était quand même arrivé et à présent il se sentait comme une sous-merde.

Alors il buvait, se moquant de savoir qu’il serait malade comme un chien le lendemain. La soirée ne l’intéressait pas, il s’y était rendu pour prendre une bouteille d’alcool et était retourné à l’hôtel. Mais dans sa chambre, il étouffait. Alors il s’était installé sur un banc, à l’extérieur. Personne ne viendrait le déranger vu la tête qu’il tirait. Et puis tous les étudiants ou presque étaient à la fête donc il ne craignait pas tellement de tomber sur l’un d’eux. Enfin ça, c’était ce qu’il croyait.

Le destin semblait se moquer de lui car il plaça Alice sur sa route. Sur le moment, il ne la remarqua pas, fixant le sol d’un air absent. Il avait l’air misérable là, sa bouteille à la main. Encore un peu et il allait finir par ressembler à un clochard. Comment avait-il pu en arriver là ? Où était passé l’alpha qui, de soirée en soirée, ressortait toujours avec une fille au bras ? Cela lui semblait être une époque révolue. Révolue depuis le temps où Alice était apparue dans sa vie.

Et là, elle apparut soudainement comme par magie à côté de lui, lui attrapant le visage pour le lui relever. Matthew écarquilla les yeux, manquant de lâcher sa bouteille à cause de la surprise. Il n’eut d’autre choix que de voir l’hématome qui marquait le visage d’Alice et il serra les dents. Voilà qu’elle l’engueulait. Et elle avait toutes les raisons de le faire. Il se sentait comme un chiot à qui l’on mettait le nez dans le pipi qu’il venait de faire sur le tapis du salon. Sauf que là, c’était bien plus grave qu’une histoire de tapis. Il la regarda d’un air profondément désolé et n’osa rien dire sur le moment. Quoi dire ? S’excuser ? Il l’avait déjà fait. L’envoyer promener ? Il avait trop honte pour ça. De plus, l’alcool le remuait un peu mais il ne se dégagea pas de son étreinte. Elle finit de toute façon par le lâcher et il en profita pour baisser les yeux un instant.

« C’est pas toi que je visais… » murmura t-il

Mais le mal était fait. Il finit par relever les yeux vers elle, la fixant. Elle n’était pas non plus défigurée, loin de là, mais elle était bien marquée. Malgré tout, elle restait la plus belle à ses yeux. Matthew but une grosse gorgée puis laissa sa bouteille tomber sur le sol alors qu’il l’attirait sur lui, refermant un bras autour d’elle. De sa main libre, il lui caressa doucement la joue, l’effleurant à peine pour ne pas lui faire mal. Il ne savait plus quoi faire pour se faire pardonner. A présent elle le détestait sans doute, si ce n’était pas déjà le cas avant. Mais malgré ça, il ne craignit pas sa réaction alors qu’il posait ses lèvres sur les siennes.

Il se foutait qu’elle se fâche. Ou qu’elle ait un mec. Ou qu’elle ne lui rende pas son baiser. Il ne pensait plus à rien. Il avait juste besoin d’elle et c’était plus fort que lui, il fallait qu’il la touche, qu’il l’embrasse, qu’il sente la chaleur de son corps contre le sien. S’il était incapable de lui dire ses sentiments, alors il les lui ferait comprendre autrement.

Boy or girl? or... twins? - ft. My Love

Alice aurait dut le gifler, lui rendre au centuple ce qu'il lui avait fait. Mais comment frapper la personne qu'on aimait le plus au monde? La jeune femme n'avait aucune envie de lui faire du mal. Ils s'en faisaient déjà bien assez comme ça en étant loin l'un de l'autre. Du moins, ça en faisait à Alice. Et c'était pire que la douleur de sa joue. La jeune femme l'avait carrément agressé mais il n'avait pas plus réagit que ça. Enfin, elle s'attendait à se faire envoyer chier mais même pas. Il avait l'air honteux, désolé. Ca crevait le coeur d'Alice de le voir comme ça. La jeune femme poussa un léger soupire et lui lâcha doucement le visage alors que Matthew s'expliquait. Elle le savait bien que ce n'était elle qu'il visait étant donné qu'elle s'était mise sur la trajectoire. Au final, elle ne lui en voulait pas pour ça mais bien pour l'état dans lequel il avait mis Anthony.

Mais avant qu'Alice ne put ajouter quoi que ce soit, elle se retrouva assise sur lui. Le jeune homme lui caressa doucement la joue, comme s'il cherchait à lui retirer la douleur. Alice le regarda. Elle l'aimait tellement. Elle le trouvait tellement parfait malgré tout ce qu'il se passait entre eux. La jeune femme le vit se rapprocher d'elle. Elle sentait son coeur battre violemment dans sa poitrine. C'était comme un premier baiser. C'était passionné. Et Alice aimait sentir ses lèvres sur les siennes. Elle en pleurerait de les partager avec une autre. Cet homme était à elle, dusse t-elle l’enchaîner définitivement à sa vie pour que plus jamais il n'aille voir ailleurs.

La jeune femme changea de position, s'installant à califourchon sur Matthew, sans jamais détacher ses lèvres des siennes. Elle savourait le goût et l'odeur de l'alpha. Des choses qui lui avait énormément manqué. Alice l'entoura de ses bras et le serra contre elle, appuyant un peu plus son baiser. Elle finit par faire glisser sa langue entre ses lèvres, allant caresser celle de Matthew. C'était tellement bon de le retrouver. Alice ne pensait plus à rien ni à personne. Elle se foutait d'être vu en sa compagnie. Là, il n'y avait que Matthew qui comptait.

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L'amour de ma vie ♥

La confrontation c’était ce que craignait le plus Matthew. Non pas qu’il était lâche et refusait d’assumer ses actes et ses propos mais il ne savait jamais comment réagir face à Alice. Elle lui faisait perdre tous ses moyens et toute sa combativité. Il aurait dû lui en vouloir, il devrait même l’ignorer et partir même s’il était en tort quelque part. Mais il n’y arrivait pas. Il s’en voulait terriblement pour son geste même si c’était entièrement la faute d’Alice. Pourquoi n’était-elle donc pas auprès de son homme d’ailleurs ? Elle avait l’air en piteux état elle aussi. Au moins ils étaient bien assortis.

Comme elle lui faisait des reproches, Matthew s’excusa une nouvelle fois. Il ne savait plus comment lui faire comprendre qu’il ne l’avait pas fait exprès et qu’il s’en voulait. Simplement la regarder suffisait pour qu’il se rappelle ce qu’il avait fait. Pas besoin de mots pour ça. L’anglaise dû finir par accepter ses excuses puisqu’elle le lâcha. Et Matthew en profita pour la regarder cette fois sans y être contraint.

Il la savait en couple, il la savait supposément amoureuse et pourtant. Malgré tout ça, cumulé à leurs disputes, il l’attira contre lui pour la prendre dans ses bras. Pas de gifle en vue, pas de protestation de sa part. C’était plutôt une bonne chose. S’il avait pu effacer ce qu’il avait fait, il aurait tout donné pour que cela se réalise. Il ne souhaitait qu’une chose : pouvoir repartir à zéro. Mais là c’était trop tard, elle était déjà passé à autre chose.

Malgré cette évidence, il ne résista pas à ses lèvres, trop proches des siennes pour qu’il puisse les ignorer. Il se moquait bien qu’elle le repousse, il s’y attendait même. Mais au moins, il aurait pu goûter à ses lèvres une dernière fois. Et contre toute attente, Alice répondit au baiser, faisant bondir le cœur de Matthew dans sa poitrine. Mieux encore, elle se rapprocha de lui, changeant de position pour coller son corps contre le sien. L’alpha aurait tout donné pour que ce moment ne termine jamais. Ainsi, plus de blabla inutile qui ne faisait que les briser, plus de disputes, plus d’éloignement. Il l’entoura de ses bras, la plaquant contre lui comme s’il ne voulait plus jamais la laisser partir. Là, collé contre la femme qu’il aimait le plus au monde, il ne pensait plus à des détails qui auraient pu tout gâcher. Comme le fait qu’ils étaient fâchés, qu’elle était en couple et censée être amoureuse. Tout ça était bien loin de son esprit, il ne pensait plus qu’à elle.

Le baiser s’intensifia et il y répondit aussitôt avec tout l’amour qu’il éprouvait pour elle. Ce simple geste l’enflamma et il ne tint déjà plus en place. Ses mains glissèrent le long de son dos, caressant ses courbes, s’attardant dessus. Il les fit ensuite glisser jusqu’à ses fesses puis ses cuisses et les maintint contre lui alors qu’il se levait du banc, toujours sans quitter ses lèvres. Une fois debout, il la soutint d’une main sous les fesses, l’autre lui tenant la nuque. Elle était si légère qu’il la portait sans mal. Sans réellement regarder où il allait, il retourna vers l’hôtel, juste à côté. Sans prêter attention au fait qu’ils auraient pu avoir des spectateurs, il traversa le hall de l’hôtel puis tâtonna à la recherche du bouton de l’ascenseur afin d’en appeler un. Quelle idée d’avoir une chambre au troisième étage !

Dès que les portes s’ouvrirent, il se faufila à l’intérieur et il plaqua Alice contre l’une des parois. Ses lèvres s’agitaient contre les siennes et sa main glissa sous son haut afin de pouvoir caresser sa peau. Il était partagé entre le fait de vouloir que le trajet dure longtemps afin de profiter ainsi d’elle un bon moment ou qu’il soit court, afin d’atteindre la chambre plus vite. Quoiqu’il en était, il ne comptait plus laisser Alice lui filer entre les doigts. Il avait tant à lui dire. Et c’était son corps qui s’exprimait pour lui.

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Alice était tout simplement folle des lèvres de Matthew et elle ne supportait pas l'idée qu'elles puissent en toucher d'autres. Elle n'avait aucunement le courage de lui demander de ne plus jamais embrasser une autre qu'elle. Elle voulait tatouer son nom sur les lèvres du jeune homme, elle voulait qu'elles lui appartiennent définitivement. Ça et le reste bien entendu. Mais les lèvres de Matthew étaient son péché mignon. Là, Alice s'en rendait compte. Elle ne pouvait pas s'empêcher de goûter ses lèvres malgré qu'elle les connaissait par cœur.

Alice avait changer de position. Elle avait intensifié son baiser. Elle lui donnait tout l'amour qu'elle avait pour lui. La jeune femme aurait put en pleurer tellement ça lui faisait mal de repenser à toute la souffrance qu'ils avaient put se donner mutuellement. Tout ça était stupide, futile. Alise l'aimait. Alice ne voulait que lui. Mais comment lui dire désormais? Comment lui faire comprendre que Matthew était l'homme de sa vie. Elle voulait lui et pas un autre malgré ce qu'on avait put lui dire. Non, Alice ne pourrait jamais guérir si ce n'était pas Matthew son pansement.

Matthew se leva alors, conservant Alice contre lui. De toute manière, la jeune omega ne comptait se détacher de lui là. Elle rompait le baiser uniquement pour reprendre son souffle et rien d'autre. Aussitôt, elle revenait l'embrasser malgré sa joue douloureuse. Elle s'en fichait. Seul Matthew comptait. Soudain Alice prit conscience qu'ils étaient dans l'ascenseur lorsqu'elle sentit la paroi contre son dos. La jeune femme ouvrit les yeux et chercha à tâtons le bouton pour stopper l'ascenseur entre deux étages. Une fois la cabine stoppée, Alice posa les pieds à terre sans décoller ses lèvres de celles de Matthew. Elle n'avait aucune envie d'attendre. Elle ne savait plus si c'était l'alcool ou la fièvre du baiser qu'elle lui donnait qui la poussait à agir ainsi mais Alice retira son short et son bas de maillot de bain, les laissant traîner sur le sol.

La jeune femme n'attendit pas la saint glinglin pour faire glisser le jean de Matthew. Ses mains commencèrent alors à le caresser avidement. Là, c'était le genre de moment où l'excitation grimpait vite. Il fallait se dépêcher pour éviter que l'ascenseur ne reparte, appelé par quelqu'un. Alice mordilla doucement la lèvre de Matthew, complètement folle de désir pour lui. Elle remonta une jambe et le fit entrer en elle, sans attendre. Elle avait trop besoin de le sentir en elle. La jeune femme l'encouragea en poussant un soupir de plaisir.

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L'amour de ma vie ♥

Comment nier qu’ils étaient attirés l’un par l’autre ? Même fâchés, même déchirés, ils ne pouvaient se trouver éloignés l’un de l’autre trop longtemps. Même si Matthew s’en voulait de l’avoir frappé, il ne craignit pas de se faire frapper en retour alors qu’il s’emparait d’elle. A vrai dire, plus grand chose n’avait d’importance pour lui, à part elle. Si elle le frappait ou le repoussait, ça n’empirerait pas les choses. Puisque rien ne pouvait être pire que de simplement être loin d’elle.

Aidé par l’alcool, il ne pensait plus à rien d’autre qu’à elle. Même leur aventure sur le yatch n’était plus qu’un mauvais souvenir. Elle pouvait l’insulter, le malmener, il s’en fichait. Il ne l’aimerait pas moins. Il avait bien essayé de passer à autre chose mais rien n’y faisait : il revenait toujours vers elle. C’était elle qu’il voulait, pas une autre. Qui espérait-il duper en essayant de se voiler la face ?

Mais Alice était réceptive à ses gestes. Peut-être parce qu’elle avait abusé de la boisson. Mais Matthew s’en fichait. Ce n’était pas comme s’il réfléchissait aux détails là. Il n’était d’ailleurs plus vraiment en état de réfléchir ni de parler. Ses gestes le faisaient à sa place. Et ceux d’Alice ne faisaient que l’enflammer davantage. Alors il ne tarda pas à la ramener vers l’hôtel, ne stoppant sa marche qu’une fois dans l’ascenseur. Là, il put mieux s’occuper d’elle mais Alice semblait ne pas être aussi patiente que lui sur ce point là.

Excité au plus haut point, il ne remarqua même pas que l’ascenseur s’était stoppé. Il laissa faire Alice mais ne resta pas inactif pour autant, la caressant alors qu’elle s’occupait de lui. Ses lèvres lui dévoraient le cou, ne semblant plus vouloir s’en détacher pour le moment. Lorsqu’elle le fit entrer en elle, il lui attrapa la jambe et entama de brusques va et vient, l’écrasant à moitié contre la paroi. Il frottait son corps contre le sien, remuant fiévreusement avant de ralentir lorsque l’ascenseur se mit à remuer. Il appuya alors rapidement sur le bouton du 3ème étage et, au lieu de descendre, l’ascenseur termina enfin son ascension. Et par chance, l’étage était désert.

Un peu à contrecœur, Matthew attrapa à nouveau Alice contre lui et la souleva pour s’éloigner de l’ascenseur. Une chance qu’elle ne lui ait pas trop baissé son pantalon sinon il aurait eu du mal à marcher. Ses lèvres avaient repris possession des siennes, lui faisant partager la fièvre qui animait son corps. A tâtons, Matthew parvint à ouvrir la porte de sa chambre - et par chance c’était bien de sa chambre dont il s’agissait – et entra aussitôt à l’intérieur avant de la claquer derrière lui. Plutôt que d’avancer jusqu’au lit qui lui paraissait bien loin, il se tourna et déposa Alice sur le bureau proche de l’entrée avant de reprendre presqu’aussitôt ses coups de reins. Ses mains glissèrent sous son débardeur, le lui faisait remonter afin de le lui retirer aussitôt. Son haut de maillot de bain y passa également et il put enfin caresser sa poitrine mais fermement. Ses gestes n’avaient plus rien de tendre, ils étaient sauvages, passionnés. Chaque mouvement ou gémissement de sa part ne faisait que l’exciter davantage. C’était comme s’il était ailleurs, perdu dans un rêve qu’il ne voulait surtout pas se voir terminer.

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Une fois dans l'ascenseur, Alice se fit impatiente. Quoi de plus normal quand on voyait les bras dans lesquels elle était. Alice n'avait aucune d'attendre qu'ils soient dans la chambre pour commencer quoi que ce soit. Elle le voulait maintenant. Matthew venait de greffer ses lèvres dans le cou d'Alice, la faisant soupirer doucement. Les caresses allaient bon train. Alice tremblait tellement que, finalement, elle le fit entrer en elle.

Alice gémissait fort, essayant de ne pas trop faire de bruit parce qu'ils étaient dans l'ascenseur. Mais l'alcool lui faisait rapidement oublier l'endroit où ils se trouvaient. L'ascenseur se mit à bouge, Alice ne s'en préoccupa même pas. Elle ne savait pas s'il montait ou descendait. Tout ce qu'elle savait, c'était que Matthew avait ralentit et que ça la frustrait là. Du coup, la jeune femme lui attrapa la peau du cou et mordit légèrement, comme un animal pas content. Mais très vite, Alice comprit que Matthew l'emmenait dans une chambre. Sa chambre? Elle ne savait pas trop comment le voir. Enfin, elle ne voyait plus rien à part lui et son envie pour lui. Elle était impatiente et se vengeait sur ses lèvres, les embrassant frénétiquement comme pour lui signaler qu'elle avait très envie de lui.

Une fois dans la chambre, Matthew la posa sur le bureau et reprit ses va et vient énergique, légèrement brutal. Alice sentit son débardeur et le haut de son maillot de bain quitter son corps, sans savoir où ils pouvaient atterrir. Enfin, elle s'en fichait complètement. La jeune femme poussait des cris de plaisir, sans se retenir. Elle retira le t-shirt de Matthew et en profita pour lui griffer le dos. C'était sauvage tout ça. Alice le colla contre elle, attrapant la peau de son cou pour la sucer jusqu'à y laisser une grosse marque violette qui ne serait pas prête de partir avant une semaine ou deux.

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Une chance qu’Alice en avait tout autant envie que lui car sinon il aurait pu manquer de la violer. Cette femme, il la désirait de tout son être. Aucune autre fille ne lui faisait plus d’effet depuis qu’il avait connu ses bras et ça le perturbait. Jamais il n’avait connu un tel sentiment et à présent, il laissait son corps s’exprimer. A croire que leurs corps communiquaient bien plus facilement, eux. Ils se comprenaient et agissaient de concert. Pas de dispute, pas d’incompréhension, c’était clair comme de l’eau de roche.

Matthew aurait pu continuer de lui faire l’amour dans l’ascenseur pendant longtemps mais quelqu’un en ayant décidé autrement, il décida de se rendre à un endroit où ils seraient peinards : sa chambre. C’est un peu par chance qu’il la trouva, son excitation lui brouillant ses sens. Et une fois tranquilles, il s’en donna à cœur joie pour reprendre ce qu’il faisait. Tout chez Alice l’excitait de plus en plus, que ce soit ses cris, ses gestes, sa façon d’être. Il croyait s’enflammer de l’intérieur tant elle le rendait dingue. Il en oublia toute forme de tendresse. C’était comme s’il laissait s’exprimer toute la peine qui lui serrait le cœur, comme s’il avait peur que tout ça soit un point final à leur histoire. Il ne cherchait pas à lui faire mal, loin de là, mais son désir le rendait brutal et il ne se gêna pas pour la malmener un peu.

Ses doigts étaient cramponnés à ses cuisses, les tenant fermement comme s’il craignait qu’elle ne s’échappe hors de son étreinte. Pourtant elle faisait tout l’inverse, le collant contre elle. Il grognait de plaisir, respirant vivement alors qu’elle lui griffait le dos et redoubla alors d’ardeur, comme si la douleur pouvait décupler son plaisir soudainement. Alors qu’elle le marquait sur le cou, il l’attrapa contre lui et se déplaça à nouveau. Ce n’est que lorsqu’elle lâcha enfin la peau de son cou qu’il la posa sur le lit, l’y balançant presque. Il retira son jean et son boxer complètement puis la rejoignit aussitôt, revenant en elle sans vraiment lui laisser le temps de souffler. Prenant appui sur le matelas, il reprit ses vas et vient frénétiques, ses mains enserrant ses poignets avec force tandis que sa bouche ne quittait plus son cou. Inconsciemment, il voulait la marquer aussi, comme pour signaler son territoire, montrer qu’elle serait à lui et à personne d’autre.

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Là, à l'abris dans la chambre, Alice et Matthew pouvaient s'en donner à coeur joie. Et Alice ne se retenait pas de faire parler son plaisir. La jeune femme se faisait bestiale, griffant, mordant, suçant la peau de Matthew, bien déterminée à y laisser des traces. Nul doute que le lendemain, Matthew risquait de se sentir tout contusionné. Son corps risquait de hurler de douleur.

Mais le jeune homme le lui rendait bien. Il ne lésinait pas sur la brutalité avec laquelle il la prenait. Et Alice ne semblait même pas s'en offusquer. Bien au contraire, elle était très réceptive à ce qu'il lui faisait et n'hésitait pas à lui rendre chaque coup de griffe, chaque morsure. C'était un duo de bêtes féroces. Alice adorait ça. Même si elle aimait sa tendresse habituelle, là, il était différent. Alice se sentait dominée, comme si elle ne pouvait rien lui refuser. Comme si le fait de lui dire non allait le faire disparaître. Il pouvait bien la frapper à nouveau qu'Alice se laisserait faire. Elle l'aimait tellement.

Soudain, Alice se sentit soulever et jeter sur le lit. Elle poussa un hoquet de surprise et fixa Matthew. Il la dégageait ou quoi? Non, il retirait ses vêtements. Alice se mordit la lèvre et lui lança un regard plein de désir et d'amour pour lui. Matthew revint rapidement en elle, la surplombant, la dominant. Alice le regardait faire, ne disant rien. Gémissant tout simplement son plaisir. Ses mains étaient maintenues au dessus de sa tête et elle ne cherchait même pas à se libérer, plantant son regard dans celui de Matthew. Elle voulait ses lèvres maintenant mais elle ne pouvait pas le rapprocher d'elle pour l'embrasser.

Embrasse moi.... souffla t'elle.

Alice se sentait de plus en plus amoureuse de lui. Il avait le don de la surprendre, de toujours lui donner l'occasion de découvrir une chose sur lui, bonne ou mauvaise. Alice ne voulait pas que tout ça se terminer. Du moins, pas comme la dernière fois. Elle ne voulait plus qu'il la quitte.

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Là, dans l’esprit de Matthew, Alice et lui n’avaient jamais été séparés. Ils ne s’étaient jamais quitté, pas même une seconde. Comment l’auraient-ils pu ? Il l’aimait trop pour ça même s’il ignorait les sentiments d’Alice. Mais pour lui, c’était inconcevable qu’elle soit loin de lui. Ils avaient déjà perdu trop de temps en insultes et éloignement, ils étaient idiots. Mais là Matthew ne réfléchissait plus à tout ça, il se contentait de vivre le moment avec la femme qu’il aimait.

L’alcool aidait bien à laisser leurs pulsions s’exprimer. Matthew ne se retenait pas et puisqu’il voyait qu’Alice était réceptive, il redoublait d’efforts. Plus elle mordait et griffait, plus il se faisait brutal. Leurs corps étaient respectivement marqués à présent bien qu’ils ne ressentaient rien d’autre que du plaisir pour le moment. Mais là, alors qu’il l’avait allongée sur le lit, lui maintenant les poignets pour qu’elle soit complètement à sa merci, elle lui demanda de l’embrasser. Il la fixa un court instant sans cesser ses coups de reins, la regardant avec une certaine tendresse avant de se pencher vers elle juste assez pour que, même le cou tendu, elle ne puisse qu’effleurer ses lèvres.

« Viens les chercher… » murmura t-il

Il attendit qu’elle se redresse suffisamment pour être proche de lui, la maintenant toujours pour qu’elle ne soit pas trop libre de ses mouvements. Il la laissa lui effleurer les lèvres puis il lui attrapa l’inférieure et la mordilla avant de l’embrasser fougueusement. Il lui lâcha les poignets, venant se coller à elle alors qu’il l’entourait de ses bras.

Le temps passait alors qu’ils étaient greffés l’un à l’autre, exprimant physiquement leur amour et leur désir l’un pour l’autre. Enfin, Matthew accéléra ses coups de reins avant de stopper sur un coup sec, grognant son plaisir alors qu’il la pressait contre lui. Il se laissa retomber sur elle, la tête contre son cou, respirant son parfum alors qu’il reprenait sa respiration. Les yeux fermés, il haletait comme s’il venait de faire un marathon. Il s’était tellement donné qu’il sentait soudainement une grosse fatigue l’envahir.

Dans un dernier effort, il se redressa en faisant glisser ses lèvres du cou d’Alice jusqu’à sa bouche afin de l’embrasser longuement avec un peu plus de tendresse qu’avant. Puis il se décala sur le côté mais l’attira contre lui par la même occasion. Allongé sur le dos, il poussa un léger soupir de bien-être puis ferma les yeux tout en caressant la peau d’Alice. A peine les eut-il fermé qu’il s’endormit presque aussitôt, vanné. L’alcool et la fatigue ne faisaient pas bon ménage…

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Etendue sous lui, maintenue par ses mains, Alice sentait que Matthew prenait bien du plaisir à la dominer. Il lui donnait de violents coups de reins qu'Alice n'aurait jamais cru aimer. Mais là, il s'agissait de Matthew, n'importe quoi aurait put lui plaire. La jeune femme poussa des cris de plaisir, se sentant fiévreuse. Son estomac se tordait d'émotion, son entre jambe se contractait de plaisir et sa tête tournait légèrement. Alice ne savait plus si c'était le trop plein d'amour et de plaisir mélangés ou le simple fait qu'elle avait beaucoup trop bu. Quoi qu'il en soit, leur échange était le meilleur qui soit jusqu'à présent.

Alice réclama un baiser. Matthew se pencha sur elle et frôla ses lèvres des siennes. Elle devait redresser la tête pour pouvoir l'embrasser. Le jeune homme lui ordonna presque de venir le chercher. Alice se mit à rire franchement. Elle adorait son côté joueur. Sans rien dire, la jeune femme s’exécuta alors mais, vu qu'il la tenait toujours, elle ne pouvait pas atteindre ses lèvres. Elle s'en sentait frustrée et avait envie de lui hurler après. Matthew finit par la libérer, lui donnant un baiser fougueux. Alice le lui rendit sans attendre, l'entourant de ses bras et de ses jambes. Alice savoura sans se priver de la douceur de ses lèvres mêlée à la brutalité du baiser.

Leur échange dura longtemps. Enfin, Alice avait la sensation que ça ne finirait jamais. Et ce n'était pas pour lui déplaire. Mais soudain, un violent spasme parcourut son corps, la faisant hurler plus que de raison. Matthew s'arrêta aussi sec, Alice le serra très fort contre elle, savourant son paroxysme encore tout chaud. Fermant les yeux, Alice profita du fait que Matthew était collé contre elle pour lui dévorer le cou. Elle avait tellement envie de lui dire qu'elle l'aimait. Mais elle était épuisée et encore bien alcoolisée. Là, elle voulait dormir. Matthew sembla avoir la même idée qu'elle car il se mit sur le dos, mais sans jamais la lâcher. Glissant une jambe sur celle de Matthew, une main sur son torse et posant sa tête sur son épaule, Alice se laissa aller au sommeil. Il arriva plus rapidement que prévu, encouragé par les caresses de Matthew.

Au petit matin, la première chose qui frappa Alice, se fut une violente nausée. La jeune femme se redressa d'un bond et fila au toilette pour vider le contenu de son estomac. Elle passa dix bonnes minutes à attendre que ça passe et finit par s'appuyer contre le mur de la salle de bain, grimaçant de douleur. Déjà pour sa joue, puis pour son estomac et enfin pour sa tête. Alice essaya vainement de se souvenir de ce qu'elle avait fait la veille pour être aussi mal. Soupirant doucement, elle passa une main sur son visage avant de constater qu'elle avait froid aux fesses. En voulant remettre sa nuisette en place, elle se rendit qu'elle n'en portait pas.

Alice ouvrit les yeux subitement et les baissa sur son corps... nu!!! La jeune femme ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Où étaient passés ses vêtements? Alice se releva et constata aussi qu'elle n'était pas dans sa chambre. Elle se mordit la lèvre et passa la tête dans l'encadrement de la porte de la salle de bain, remarquant un Matthew endormit profondément. Ok... Pas de panique, ils n'avaient sûrement rien fait! Instinctivement, Alice se mit à fouiller un peu dans l'espoir de trouver une ou plusieurs capotes usagées. Mais rien. Elle soupira de soulagement. Elle retrouva son haut et le haut de son maillot mais pas le bas.

Meeeeerdeeeeuuuh!!!!

Bon, tant pis. Alice attrapa alors le t-shirt de Matthew qui trainait au sol et l'enfila, constatant qu'il était beaucoup trop grand. Bien, il était parfait pour quitter la chambre. Matthew ne devait certainement pas avoir envie de la voir à son réveil. La jeune femme s'approcha de lui et lui glissa doucement son débardeur et le haut de son maillot dans la main. Puis elle l'embrassa doucement, lui caressant le front. Alice en profita pour l'admirer avec beaucoup d'amour. Il lui manquait tellement. Pinçant les lèvres, Alice soupira doucement.

Je t'aime... Je suis tellement désolée pour tout ça... Si je...

Finalement, elle ne termina pas sa phrase. Tout ça était ridicule. Il ne l'entendait sûrement pas. La jeune femme quitta rapidement la chambre de Matthew et s'empressa de rejoindre la sienne. Prenant l'ascenseur, la demoiselle en profita pour se recoiffer dans le grand miroir, se figeant en découvrant son cou marqué. Morsures. Suçons. Alice ouvrit grand les yeux et finit par glisser sa main entre ses cuisses. Elle ferma les yeux et grimaça, se mettant à gémir.

Oh... merde...

Alice comprit rapidement pourquoi elle n'avait pas trouvé de capotes usagées. Ils n'en avaient pas utilisés...

A défaut de te le dire, je te le ferai comprendre

L'amour de ma vie ♥

Juste avant de sombrer, Matthew eut envie de tout dire à Alice, d’être honnête avec elle, de lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Le moment qu’ils venaient de passer tous deux lui faisait ouvrir les yeux. Quoiqu’il arrive, il ne pourrait jamais être loin d’elle. Il avait besoin d’elle, de sa présence, de ses bras. La sauvagerie dont ils avaient fait preuve montrait bien que, même fâchés, ils étaient attirés l’un vers l’autre. Mais le sommeil fut le plus fort et ses mots restèrent étranglés dans sa gorge. Tant pis, cela attendrait le lendemain.

Lorsqu’il entrouvrit les yeux, Matthew les referma aussitôt, gêné par la lumière du soleil. Les rideaux n’ayant pas été tiré la veille, le soleil donnait en plein dans sa chambre, la baignant d’une lumière bien désagréable pour sa pauvre tête meurtrie. Pourquoi avait-il si mal au crâne ? Il avait l’impression d’être devenu un vampire pendant la nuit et que la seule vue du soleil le faisait atrocement souffrir. Grognant et grimaçant, il se détourna de la fenêtre, lui tournant le dos avant de se réinstaller sur le côté, ramenant ses mains jusqu’à l’oreiller.

C’est là qu’il constata qu’il tenait quelque chose. Il les rouvrit et tomba nez à nez avec des vêtements. Jusque là, rien d’extraordinaire. Sauf que c’était des vêtements féminins. Il fronça un peu les sourcils, essayant de se remémorer d’où il sortait ça. Il se redressa un peu et regarda autour de lui mais aucune trace de fille ou d’un quelconque passage dans sa chambre bien qu’il était nu et que ses propres vêtements se trouvaient au sol. Enfin juste son pantalon et son boxer. Passant sa main à ses côtés dans le lit, il constata que c’était froid. Soit il avait rêvé soit la personne qui avait passé la nuit avec lui était déjà partie. Il haussa les épaules et jeta les vêtements un peu plus loin sur le lit avant de se rallonger en soupirant. Il se sentait tellement mal…

Son estomac se tordait dans tous les sens et sa tête semblait martelée par un maillet invisible. Mais il n’y avait pas que ça. Sans savoir pourquoi, il avait mal au dos et un peu partout à vrai dire. Il s’était battu toute la nuit ou quoi ? Cela ne l’aurait pas étonné vu son état. Peut-être que l’autre alpha était venu se venger… Ayant la gorge sèche, il finit par se lever et se dirigea jusqu’à la salle de bain pour prendre un verre et boire un long verre d’eau fraiche… dont il recracha la moitié lorsqu’il aperçut son état dans le miroir.

Il écarquilla les yeux et passa une main sur son cou marqué. Il se retourna alors et remarqua les griffures qui le zébraient. Il ne s’était pas battu… ça il en avait à présent la certitude. Et les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire, un peu décousus mais il se souvint. Il avait croisé Alice et ils avaient atterri là. Il se souvenait encore de leurs échanges brutaux de la veille et de la nuit qu’ils avaient passé. C’était donc à elle qu’appartenaient les vêtements. Il remplit un autre verre d’eau puis revint dans la chambre s’asseoir sur le lit.

Là, il vida son verre et le posa sur le lit avant de se saisir des vêtements. Les montant jusqu’à son visage, il en renifla le parfum. Plus de doute possible, il reconnaissait son odeur. Il crispa alors ses doigts dessus, pinçant les lèvres. Où était-elle passée à présent ? Avait-il dit quelque chose de trop ? Il n’arrivait pas à se souvenir de tout. Peut-être était-elle juste partie un court instant et qu’elle allait revenir ? Peut-être qu’elle était partie lui préparer un petit déjeuner plein de coquilles d’œufs dont elle seule avait le secret ? Cette simple pensée le fit sourire avant qu’il ne réalise qu’il n’y avait pas de cuisine à disposition ici. Tant pis, il se contenterait d’un petit déjeuner préparé par l’hôtel mais apporté par la femme qu’il aimait. Alors il attendit sagement, assis sur le lit.

Le temps lui sembla mortellement long. Il finit par regarder l’heure et constata qu’une heure venait de s’écouler sans qu’Alice ne pointe le bout de son nez. Forcément, elle ne comptait pas revenir. Jamais. Matthew serra les poings alors qu’il comprenait qu’encore une fois, elle l’avait juste utilisé, rien de plus. Il n’avait aucune importance à ses yeux, elle profitait juste puis passait son chemin, passant à autre chose. L’estomac de l’alpha se souleva violemment mais il ne savait pas si c’était à cause de l’alcool de la veille ou si c’était l’émotion qui lui tordait les tripes. Il se pinça les lèvres pour ne pas vomir, essayant de se calmer. Sa main se referma sur le verre à côté et lui et il le projeta violemment contre le mur. Il vola en éclats alors que Matthew se mettait à hurler.

« Connasse !!!!! »

Tout son corps tremblait à cause de son énervement soudain mais sa colère retomba bien vite pour laisser place à une profonde tristesse. Il baissa la tête et posa une main sur ses yeux avant de se laisser tomber en arrière sur le lit. Il se sentait tellement mal, que ce soit physiquement ou mentalement qu’il se mit sous les couvertures et ne quitta plus sa chambre de la journée. Ni du reste du séjour d’ailleurs. S’il ne pouvait pas avoir Alice alors plus rien n’avait d’importance.

» Elia ♣ Love everyone
» LENA CANDICE REILLY ▬ I DON'T CARE I LOVE IT !

[18+] Alcool, regrets, sexe et... SURPRISE!!!! ft. Matt my love ♥

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