« why not. » ♦ Capu' - [HOT]

Depuis que j'avais malencontreusement embrassé Kale, je n'avais pas envie de le croiser quelque part. J'aurai pu me la jouer très sûre de moi et n'en avoir rien à faire mais finalement je ne pouvais pas faire çà. Pas avec lui. Il savait à présent que je n'étais pas indifférente à ce qu'il pouvait dégager et bien que j'essayais toujours de ne pas le montrer, c'était désormais assez difficile vis-à-vis de Kale mais aussi de Soraya. Elle était arrivée au bon moment l'autre soir. J'avais réussi à partir avant que je puisse dire quoique ce soit à Kale et que lui ne me dise quelque chose. J'avais eu un peu peur de sa réaction, de ce qu'il aurait pu me dire ou bien faire alors que je devais garder Eliott. Ce n'était pas dans mes habitudes de faire ce genre de choses. Bien évidemment, avant j'avais Matthew avec qui je m'amusais très bien mais aujourd'hui, nous étions redevenus de très bons amis et rien de plus. Je ne voulais pas laisser mes sentiments prendre une trop grande place dans ma vie, surtout pas pour cet individu que je n'appréciais guère. Je ne comprenais même pas comment je pouvais être tombée sous le charme de Kale. Bon, il était très charmant, je ne pouvais pas le nier, il était même très sexy mais quand bien même, je ne l'aimais pas et il me le rendait très bien. Alors pourquoi ? Pourquoi compliquer les choses avec des sentiments ? Pourquoi ne pas laisser le cours des choses comme il pouvait être. J'aurai pu continuer à le détester autant que je le pouvais mais au final je commençais à tout simplement baisser les bras et à perdre la partie face à un adversaire qui était bien plus fort que moi.

Il ne faisait pas grand-chose, mais bon il commençait tout simplement à s'emparer du cœur que je pensais n'être qu'un simple organe. Je m'étais visiblement trompée. Mais je ne voulais pas que ce soit aussi facile, je ne voulais pas tomber dans ses bras et puis si çà se trouve, il ne m'appréciait pas comme moi je pouvais l'apprécier. Avec toutes les vacheries que l'on pouvait s'envoyer à la figure à longueur de temps… Enfin, j'allais pouvoir avoir ma petite revanche pour quelques jours puisqu'il me devait des petites services pour un période de trois jours. J'allais pouvoir en profiter un petit peu  même si je n'avais pas vraiment envie d'abuser. En cette nouvelle journée, j'avais envie de faire un peu de sport et une fois n'étant pas coutume, je m'étais rapidement préparée pour pouvoir aller courir au complexe sportif du campus. J'adorais courir, j'aimais le sport et je ne pouvais pas passer une semaine sans faire un peu de sport. C'était le moyen pour moi de faire abstraction de tout le reste et d’éliminer toutes les pensées négatives que mon cerveau voulait en permanence garder enfoui en lui. Cette année avait été riche en émotion, j'avais bien profité de cette année qui avait été complètement folle et je m'étais vivement rapprochée de Matthew, qui était plus qu'important pour moi. C'était mon équilibre et il avait toujours réussi à m'écouter sans me juger. Il avait toujours été là et s'il n'était pas là, je serai déjà partie depuis bien longtemps en échange scolaire pour une année, voire même plus. Aujourd'hui, tout se bousculait dans ma tête et je semblais ne plus avoir les même projets qu'auparavant. Il avait fallu que Kale se ramène, avec son sourire à deux balles et sa carrure d'athlète.

Levant les yeux au ciel, je pris ce dont j'avais besoin et sorti de ma confrérie en tenue de sport.  Un legging noir, un débardeur bleu et des baskets faisaient parfaitement l'affaire. Le beau temps était au rendez-vous désormais et cela faisait du bien de sentir le soleil sur mon visage. Sourire aux lèvres, je partis alors en direction de la cafét' afin de me prendre un café au passage histoire de me requinquer un peu avant de courir pour un moment. Une fois arrivée au stade, je me mis alors à courir. D'abord tranquillement pour ensuite accélérer un peu la cadence. Écouteurs dans les oreilles, je courrais de plus en plus vite, me laissant le temps de me mettre dans le bon rythme. C'était en compagnie du dernier album de Ed Sheeran que j'avais fini par trouver mon rythme. J'étais partie pour une bonne demie heure voire même une petite heure. Une fois terminé, j'avais envie de me ressourcer un peu à la fontaine qui n'était pas loin. En sueur, je me dirigeais tranquillement vers la fontaine lorsque je vis une silhouette que je connaissais. Plissant alors les yeux, je vis Kale, torse nu. Comme si j'avais vraiment besoin de le voir, et torse nu en plus. Curieuse comme je l'étais, je décida d'y aller tranquillement afin de voir ce qu'il pouvait bien faire. Je me rendis compte que j'avais complètement oublié mon rendez-vous avec lui. Le sport avait eu raison de lui, du moins cette fois-ci. Haussant les épaules, je fis comme si je n'avais pas oublié et arriva, toute souriante auprès de lui  « Allons, tu me connais si mal voyons » lançais-je avec un adorable sourire  « Je sais que tu m'apprécies mais quand même, tu aurais pu garder ton tee-shirt tout de même » je lui fis un clin d'oeil, amusée par la situation, mais lui en revanche, semblait complètement énervé.  « Qu'est-ce t'as fais pour être aussi énervé et sans tee-shirt ? » monsieur ronchon était de sortie et j'allais une nouvelle fois m'amuser comme une petite folle  « T'as besoin de blanche neige pour t'aider, grincheux ? » et hop, je venais de charger et de lancer une bombe…

Spoiler:

Parfois, je pouvais être bien matinal. Je n'aimais pas perdre mon temps au lit même si mon humeur au réveil pouvait bien le contraire. D'accord, je pouvais ne pas être matinal du tout mais comment rester au lit à ne rien faire avec un soleil comme celui qui frappait les rideaux de ma chambre tous les matins ? Oui, je l'avoue, j'étais ronchon le matin, je n'aimais pas quand mon réveil se mettait à pousser la chansonnette, je n'aimais pas lorsque l'on me réveillait sauf lorsque c'était un réveil agréable qui se traduisait par les bienfaits du sexe opposé. En parlant de sexe opposé... Aujourd'hui était en plus un jour assez important puisque je devais revoir Kale. El effet, nous avions tous les deux rendez-vous pour voir les modalités de ses trois jours de « punitions ». J'avais hâte de le retrouver même si je disais toujours le contraire... Il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas arriver en retard à notre petit rendez-vous, je ne voulais pas non plus perdre de temps dans ma chambre alors qu'une bonne petite séance de sport m'attendait avec impatience. Peu importe si j'arrive en sueur devant lui, je n'étais pas le genre de fille à me pomponner pour une garçon même si bien évidemment, comme toutes les filles, j'aimais tout de même plaire un minimum. Et je n'allais certainement pas faire un effort pour montrer mes atouts à Ken le beau gosse ! Soupirant, je partis rapidement faire mon jogging avant de retrouver le brun un peu plus tard. Une fois mes tours de stade terminé, j'aperçois au loin Kale, torse nu -bien évidemment, un tombeur laisse toujours tomber le maillot n'est-ce pas ?- Il arborait un corps totalement parfait et celà m'étonnait que monsieur soit célibataire. J'étais d'ailleurs persuadée qu'il avait déjà brisé des tonnes de petits cœurs fragiles avec son sourire colgate. Il puait la perfection, mon dieu qu'il était beau ! Des pensées commençaient à m'envahir l'esprit, signe que j'avais bien besoin de vacances car savoir que le jeune homme prenait trop de place dans ma tête n'était pas très bon signe...  « Attend ! Tu n'as pas encore tout vu mon grand ! » m'exclamais-je avec un large sourire  « Là, je suis encore bien sage ! » ajoutais-je tout en faisant un clin d’œil à mon interlocuteur. Il fallait que je garde mon calme, il ne fallait pas que je lui montre qu'il me plaisait et que j'avais envie de tout faire sauf de me disputer avec lui. Ce matin, j'étais de bonne humeur et rien ne pourrait m'enlever ce vilain sourire que j'affichais. Même pas monsieur grincheux.  « Crois-moi, ce baiser ne valait rien du tout » soupirais-je alors que je pensais tout le contraire  « Si je pouvais l'effacer de ma mémoire, ce serait parfait » ajoutais-je en levant les yeux au ciel.  « Tu n'embrasses même pas bien ! » Oui, j'étais une menteuse ! Ou bien une très bonne actrice ! Il me tapait sur le système et au fond j'étais en train de bouillonner mais je n'allais pas lui donner satisfaction, c'était très mal me connaître.  « Mais quel vocabulaire dis donc ! » m'exclamais-je alors qu'il venait d'être assez grossier. Le voyant peiner à faire partir deux petites tâches sur son tee-shirt, je le lui pris des mains  « Laisse moi faire grincheux ! » sifflais-je tout en haussant les épaules avec dédain  « Je dois faire ma BA du jour, tu as été sélectionné ! » j'utilisais le même ton que lui, la même méchanceté que lui. Je n'étais pas certaine qu'on arrive à s'en sortir tous le deux, mais mon dieu qu'il me plaisait malgré son caractère de cochon. Et oui, j'étais un petit être faible moi aussi... mon cœur s'était finalement laissé berner par ce malotru ! Je n'en pouvais plus de l'entendre, il commençait réellement à me chauffer et même s'il fallait que je garde mon calme, je commençais à sentir que j'allais éclater. Et j'avais vu dans le mille !  « Alors écoute moi bien grincheux » soufflais-je alors que je m'étais rapprochée au plus près de lui. J'avais l'impression que ma poitrine allait éclater, que mon cœur allait sortir tant il battait la chamade. Je le poussais alors de toute mes forces contre la fontaine, laissant très peu d'espace entre nos deux corps  « T'es sexy, je pense que tu le sais et çà me tue de le dire mais même si tu m’énerves au plus haut point, j'ai juste envie de t'embrasser pour que t'arrêtes de dire des conneries ! » ajoutais-je avec un ton assez explicite. Oui, j'avais vraiment envie de l'embrasser depuis l'autre soir mais ma fierté me disait de ne pas faire le premier pas. Cette fois, c'était à lui de le faire. C'était difficile de résister, je vous l'accorde, il ne fallait que voir son corps si bien sculpté et ce torse si... Bref, il m’insupportais ! *l'embrasser, pas l'embrasser...* mes pensées n'en faisaient qu'à leur petite tête et je n'étais même plus maître de mon esprit. *Non Capu, ne le fais pas* Je secoue alors la tête et lui fais un petit sourire. Sans qu'il ne le remarque, j'ouvre alors ma petite bouteille d'eau. Il ne fait pas que son regard émeraude ne se détache du bien. Et hop ! Ni vu, ni connu je lui renverse un peu d'eau sur la tête  « Oops. Il commençait à faire bien trop chaud ! » mon plus beau sourire affiché sur mon visage, je me recule un petit peu.  « Je pourrais te faire endurer bien des choses beau gosse mais je sais être sympa. .Alors, si t'arrêtais un peu e faire le fier et tu commençais à être un homme. Un vrai ! » avait-je fini par lui répondre, espérant que lui et son regard de braise m'embrasse enfin. Car sinon, j'allais finir par me perdre dans son regard...

Je ne savais pas pourquoi mais chaque fois que Kale était dans les parages, j'étais toujours tout de suite attirée par lui. Telle un aimant, je n'arrivais pas à détacher mon regard de son corps ou bien tout simplement de son regard, dans lequel je pouvais facilement me perdre. Il avait cette attraction que personne n'avait encore jamais eu sur moi pas même Matthew qui avait été mon sex friend pendant un bon petit moment. Là, les choses étaient tellement différentes, que j'avais l'impression de perdre mon corps à chaque fois qu'il était au même endroit que moi. Comme si j'allais défaillir, je devais sans cesse me reprendre sans qu'il ne voit quoique ce soit. Aujourd'hui, toute guillerette, je n'étais pas là pour me battre, bien que, avouons-le, c'était réellement drôle de pouvoir titiller le jeune homme à chaque fois et de voir à quel point il pouvait perdre son calme rapidement. J'adorais çà, un de mes vilains petit péchés mignons. C'était tellement enivrant de faire çà, qu'il était bien difficile d'arrêter mais je devais avouer que depuis que je l'avais embrassé, j'appréhendais déjà un peu plus de me retrouver près de lui. Il avait cet effet incontrôlable sur moi.  « Fait pas ton rabat joie, laisse moi savourer le fait que j'en ai encore pas mal de choses à te montrer ! » Petit clin d’œil, je lui fis mon plus beau sourire alors qu'il avait préféré lever les yeux au ciel, comme il savait si bien le faire de toute manière. Je ne sais pas quelle mouche m'avait piqué aujourd'hui mais j'étais d'une humeur des plus affolante. Mais dans le bon sens. J'étais motivée pour cette journée qui pouvait s'annoncer un peu difficile puisque j'allais devoir convaincre la version Ken qui était à côté de moi, de se prendre au jeu que j'avais en tête pendant trois jours mais je savais déjà que tout çà n'allait pas être des plus simple. Il n'allait tout de même pas mourir pour trois petits jours et encore, je n'allais absolument pas être méchante avec lui... J'aurais pu mais je ne le serais pas ! Je pouvais parfois être sympathique quand je voulais.  « J'avais pas vraiment envie de m'impliquer non plus donc comme çà, on est sur la même longueur d'onde ! » avais-je fini par lui répondre avec un petit sourire. Je n'avais pas envie de lui laisser la chance d'avoir le dernier mot. J'étais têtue, je voulais lui répondre, et je n'allais pas me laisser faire. C'était du Capucine tout craché quoi. Je lui pris alors le tee-shirt des mains car je voyais bien qu'il était entrain de lutter et qu'il perdait de plus en plus patience. Les hommes, je vous jure... il fallait vraiment tout leur faire à chaque fois. Mais tant pis, cela ne me dérangeait pas de faire çà pour lui, je ne savais pas pourquoi je le faisais, je ne savais pas pourquoi j'étais aussi gentille avec lui mais je pris le tee-shirt et essaya alors d'enlever les tâches sur le tissu. Le café était bien plus difficile que je l'aurai cru.  « Toujours aussi joyeux ! » m'exclamais-je en soupirant. Finalement, je pris le tee-shirt ayant réussi à enlever un petit peu les tâches et poussa Kale le plus possible. Il me prenait la tête, il me soûlait, mais il était toujours aussi mignon et je n'en pouvais plus de moi-même d'être attirée autant par l'Alpha. Je n'en pouvais plus, je n'avais plus envie de l'entendre se plaindre, ou de l'entendre dire des âneries. D'accord, j'étais faible, j'avais envie de l'embrasser, j'avais envie de bien plus avec lui mais pour le moment, je devais me retenir et essayer de garder mes envies pour moi. « Parce que tu n'en meurs pas d'envie peut-être ? » Alors pour m'amuser je m'étais placée un peu plus contre lui, ne laissant que très peu de distance entre nous pour finalement lui renverser de l'eau sur la tête. J'avais envie de le refroidir un petit peu, ou bien très certainement me refroidir moi même mais la blague n'était pas du goût du jeune homme puisqu'il ne tarda pas à réagir et m'attrapa par la taille, ne me laissant le temps de rien faire d'autre que de me laisser faire sachant très bien qu'il allait se venger très fortement. Voilà que ni une ni deux, mon fessier s'était retrouvé dans l'eau, plus précisément dans l'eau de la fontaine. Me maintenant alors dans l'eau, je n'arrivais absolument pas à me débattre mais bougeant dans tous les sens, je ne faisais que me mettre de l'eau encore plus sur les vêtements.  « Trop aimable, je commençais à avoir chaud, merci, tu viens de me soulager ! Sinon, être un peu moins con tu connais aussi ? Moins vulgaire tout çà ? » levant les yeux au ciel, il venait de m’énerver en deux petites secondes.  « Tu ne sais pas t'y prendre non plus mais c'est pas grave ! Détrompe toi, je ne veux pas t'humilier mais tu sembles tellement coincé que tu penses que toute la terre veut t'humilier, crétin ! » d'accord, j'y allais un petit peu fort mais il venait tellement de me prendre le chou que je ne savais plus comment réagir avec lui.  « Pourquoi, t'as peur qu'en restant mouillé, ton petit fessier prenne froid ?! » m'exclamais-je tout en lui faisant le sourire le plus hypocrite qu'il me soit été de donner à quelqu'un. Une fois libérée, je me lève de nouveau et sent que j'ai vraiment besoin de me changer. Je ne peux pas rester de la sorte, ce n'est tout simplement pas possible.  « Va te faire voir Kale ! » lançais-je sachant pertinemment qu'il était train de regarder mon fessier en long, en large et en travers. Devant lui, je n'avais plus envie de lui adresser la parole pour le moment mais je sentis le jeune homme m'attraper par le bras  « C'est quoi ton problème ? » lançais-je dans un soupir tout en le regardant.  « Maintenant tu m'emmènes dans le vestiaires des filles, un élan de désir peut-être ? » soupirais-je, excédée par ses agissements.  « Cà va que t'es vraiment mignon, sinon je serais déjà loin »

Je changeais toujours d’humeur avec lui, je ne savais pas pourquoi mais à chaque fois, je n’étais jamais la même Capucine. Je le savais très bien et il pouvait me prendre pour une folle lunatique que je m’en fichais royalement. Avec lui, je passais toujours par tous types d’émotions que j’avais l’impression d’être sur des montagnes russes. Ce n’était pas un jeu, enfin si, ce serait mentir que de dire le contraire, mais parfois je trouvais que ce petit jeu allait bien trop loin. Bien évidemment, je n’étais pas le genre de personne à me laisser faire, je n’avais pas envie de laisser le dernier mot à Kale bien que je l’aurai fais parce qu’il était sexy. Mais cette excuse n’était pas assez bonne pour lui laisser cette joie. Quoiqu’il en soit, son attitude envers moi, quelque peu déplacée par moment, ne me donnait pas envie de m’arrêter. J’étais insolente mais je le revendiquais et j’avais envie de lui montrer qu’on ne pouvait pas m’avoir en claquant des doigts. Quoique… pour lui, j’aurai très certainement dérogé à la règle mais ce n’était pas encore le moment. Nous étions tous les deux sur tous les fronts, aucun de nous ne voulaient laisser à l’autre le dernier mot et sur ce coup-là, je n’allais absolument pas me laisser faire. J’étais très têtue, surtout lorsqu’il s’agissait de Kale que j’avais envie de mettre dans tous ses états. Ce n’était pas bien, j’étais assez vilaine je devais bien l’admettre mais pourquoi ne pas jouer un peu avec lui ? Il me le rendait bien de toute manière. Je me réjouissais de le voir finalement, car avec moi, il n’était avec aucunes autres filles. Je n’y allais jamais de main morte, j’aimais le pousser dans ses retranchements et j’aimais lui montrer l’assurance que je possédais. Bien évidemment ce n’était pas la vraie Capucine qu’il voyait à cet instant, pour le moment, il n’avait le droit qu’à ma carapace, assurance que je ne me ferais pas de mal. « Cause toujours, tu m’intéresse ! » m’exclamais-je tout en levant à mon tour les yeux au ciel. Nous faisions la paire tous les deux, croyez-moi. Il était toujours grincheux, du moins à chaque fois que j’étais dans les parages même si j’essayais d’être sympa avec lui. C’était parfois très pesant de parler avec lui mais au final, je ne faisais pas non plus d’efforts pour que tout çà change. Alors oui, il était beau, il m’attirait et je ne pouvais le nier, çà avait d’ailleurs le don de m’agacer car je n’avais pas envie de flancher face à lui mais je savais qu’il était trop tard pour arrêter tout çà. « C’était simplement pour essayer de te titiller, rien d’autre. Et voir si t’étais plus doué que ce que tu avais fais la dernière fois… visiblement, tu n’as rien dans le pantalon mon grand ! » Encore une fois, je n’avais pas pu m’en empêcher, j’avais besoin de le taquiner, j’avais un besoin constant de le titiller et de le repousser sans cesse pour qu’il fasse quelque chose. Je ne m’y prenais certainement pas de la bonne façon, je ne sais pas, mais je ne me voyais pas user une autre technique. Ni une, ni deux, je lui pris son tee-shirt des mains. Il avait l’air de galérer et sans le prendre en pitié, j’avais eu envie de lui enlever ces tâches moi-même. « Aww allez, tu me déçois tu sais ! » lâchais-je avec un petit sourire, continuant à essayer d’enlever les tâches sur son tee-shirt. Je préférais tout de même le voir torse nu et je n’avais pas très envie qu’il le remette de sitôt. Oui, il fallait bien que je me console tout de même, et j’adorais la vue qu’il me laissait entrevoir. Je voulais le tester, je voulais qu’il soit à son maximum même si je n’avais pas envie de prendre les devants. C’était à lui de le faire aujourd’hui, du moins, s’il ressentait les mêmes envies que moi car sinon… ce n’était pas la peine. J’avais envie de jouer franc jeu avec lui mais je ne savais pas si lui allait jouer le jeu. C’était n’importe quoi, je voyais bien que nous nous tournions autour en permanence. Qui aime bien châtie bien non ? Enfin, cela commençait un petit peu à me fatiguer, car même si j’aimais notre petit jeu, j’aimais aussi pouvoir jouer la carte de la franchise qui n’allait tuer personne. « Un peu de franchise voyons Kale » avais-je fini par lui lancer en pleine figure avant qu’il me prenne au dépourvu et que je finisse le postérieur dans l’eau. Très drôle, très drôle vraiment… « Ouai, ouai… » soufflais-je tout en levant les yeux au ciel. Avec lui, c’était ma spécialité désormais. Enfin libérée de mes chaines transparentes, je ne savais pas si je devais l’étriper ou bien lui sauter dessus. Comment voulez-vous en vouloir à un homme pareil de toute manière ? Sa beauté remportait tous les trophées. Je n’aimais pourtant pas certaines de ses paroles, un peu trop sèches, un peu trop crues par moment, me laissant complètement emporter par la même occasion. « Le joli reflet de toi-même. Tu vois, on a un seul et unique point commun, celui-là ! » lui répondis-je avec un large sourire. « Alors là, pas du tout, je sais bien que tu es le genre d’homme à ne pas te laisser écraser ! » Je commençais à fatiguer, je savais que quoique je dise, Kale était immunisé. Alors pourquoi continuais-je à essayer de parler et de l’emmerder ? Il semblait bien plus malin que moi mais je n’avais pas envie de faiblir, je n’avais pas envie de lui donner satisfaction. Ce serait bien trop beau. Et il serait en totale jubilation. Hors, il n’en était pas question. Il voulait aller au vestiaire, d’accord, mais qu’il ne me presse pas. Quelle mouche l’avait encore piqué ? Alors que je continuais à marcher, il me prit alors dans ses bras, me portant comme une princesse. Alors là, je ne l’avais pas vu venir celle-ci. Mais alors pas du tout. Je décide donc de me laisser faire. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on me porte comme une princesse. Et c’est assez plaisant. « Une fois de plus, tu gâches tout…C’est dommage quand même ! Je n’en profiterai pas, ne t’en fais pas ! Je n’ai pas envie que tu prennes la grosse tête ! » soufflais-je alors qu’il m’emmenait toujours aux vestiaires. Il était tout de même musclé pour me porter aussi facilement mais j’appréciais tout de même son geste même si je n’avais pas du tout envie de le regarder dans les yeux. Une fois libre, le jeune homme ne perdit pas de temps pour me dire ce qu’il avait à me dire et il n’y avait pas été de main morte. « Plus narcissique ? Mais je rêve ! Qui vient de me porter ? Ce n’est pas moi qui te l’ai demandé. Tout çà parce que ton intelligence t’a dit de mettre mon fessier dans l’eau, et maintenant, monsieur n’aime pas trop le fait que mon postérieur soit vue de tous ? Alors la narcissique tu sais ce qu’elle te dit j’espère ! Et ben je t’en prie, je n’en ai que faire des trois jours, t’as qu’à partir, finalement, je me lasse, et je n’ai pas envie de passer trois jours avec un grincheux dans ton genre, non merci ! » la colère qui était monté en moi ne m’avait même pas laissé le temps de l’écouter jusqu’à la fin, je n’avais donc pas percuté la fin de ses propos mais qu’importe, il venait de me blesser. Il avait gagné. « Me sauter… et bien tu sembles avoir la grâce innée dis donc ! » lançais-je alors qu’il venait de me dire avoir envie de me sauter « Je ne suis pas une barbie, je ne suis pas une poupée alors ton langage, merci mais change le avec moi. Si tu veux sauter une fille, y’en a plein, à moins que ce soit un mec qui te branche ! » merci DLS et ton year book … Bien évidemment, j’avais envie de lui, j’avais envie de l’embrasser, de sentir son corps contre le mien, mais j’avais ma fierté…

J'étais comme çà, têtue, bornée et je ne faisais que des bêtises lorsque j'étais en face de lui. Pourquoi ? Je ne pouvais guère le dire mais je devais essayer de garder la face, face à ce Ken quelque peu absurde. J'avais vraiment l'impression d'être une blonde perfide quand il était dans les alentours, je perdais tous mes moyens, il me rendait complètement folle et folle dans tous les sens du terme. J'étais agacée, non pas par ce qu'il me disait mais bel et bien par moi-même, je ne me reconnaissait absolument pas et j'étais stressée, appréhendant à chaque fois ses moindres mots. Quels étudiants puérils nous pouvions faire avec nos expressions lourdes de sens, à toujours vouloir le dernier mot. J'étais moi même choquée de certains propos que je me permettais de lui lancer en pleine figure. Qui étais-je ? Qu'avais-je fais de l'adorable Capucine qui sommeillait en moi ? L'écoutant me répondre qu'il se laissait de moi avait comme un effet d'une bombe, un coup de poignard qu'on venait de m'infliger en plein cœur. C'était complètement stupide, j'étais stupide, je le savais et mes retranchements m'avaient fais perdre la partie. Il avait raison, comment ne pouvait-on pas se lasser d'une fille comme moi ? Stressée par l'amour, paumée par ce sentiment que je ne connaissais pas du tout. Alors oui, j'aimais ma famille, j'aimais Matthew mais tout çà était tellement différent que je ne savais plus comment gérer la situation. Pourquoi me faisait-il cet effet ? Pourquoi je ne pouvais me contrôler lorsque j'étais avec moi ? Trop de questions qui resteraient sans doute sans réponse mais si je ne faisais rien, j'allais finir par le perdre. Le perdre ? C'était peut-être un bien grand mot, non ?  « Si tu le dis » finis-je par souffler, dépitée par ce qu'il venait de me dire. Alors, oui, j'avais vraiment peur de le perdre, j'avais peur de perdre ce que nous pourrions avoir, car je voyais bien qu'il essayait de faire un effort, je le voyais mais il m'était impossible de faire pareil. J'avais envie de me mettre la tête sous l'eau, pour que je me réveille enfin. C'était trop dur, trop tentant, et tout se bousculait dans ma tête. Si je pouvais effacer ce que je venais de lui dire, si je pouvais essayer de retourner en arrière pour essayer de faire certaines choses différemment, je le ferais avec une volonté certaine. J'avais l'impression de perdre pied mais il fallait peut-être que je laisse mon cœur parler à ma place pour une fois. Peut-être que la situation serait un peu plus simple avec Kale. A chaque fois que nous étions ensembles, tout partait un peu de travers, c'était de ma faute, mais aussi de la sienne. Il me rendait folle, il me rendait excessive, il me rendait vulnérable. Parce qu'il était lui, il était tout ce dont j'aimerais avoir auprès de moi. Parce que j'étais une jeune femme fragile mais avec une carapace qui prenait bien trop de place pour qu'on puisse la voir. Seul Matthew connaissait tout de moi, connaissait ce que j'étais et celle que j'étais surtout. Au tour de Kale, non ? Laisser tomber le masque était une solution adéquate à la situation mais fallait-il que la force soit avec moi pour ce faire. Une fois dans les vestiaires, je le vis fermé la porte à clé, ne sachant pas ce qui allait se passer par la suite mais ce n'était sans compter mon absurdité première.  « Alors c'est très bien » soufflais-je ne sachant même pas quoi lui répondre. Que devais-je lui répondre ? Je n'avais plus aucun argument à lui donner malgré mon envie de toujours avoir le dernier mot. Je ne pouvais plus inventer d'excuses, je ne pouvais plus faire semblant, cela en devenait lassant au final. Et il avait entièrement raison, j'étais complètement stupide, et complètement folle de changer toujours de comportement avec lui. Au moins, je m'en rendais compte. Il ne fallait pas me jeter la première pierre, tout était tellement étrange, tout était … c'était la première fois que je ressentais ce que je ressentais pour lui et je ne savais guère comment me comporter. Était-ce mauvais de ressentir une grande affection pour lui ? Était-ce une mauvaise chose de laisser son cœur parler à sa place ? Les mêmes questions dans tous les sens. Je n'aurais jamais de réponse à moins que j'essaie d'y répondre moi même, en me laissant guider. Plus d'artifice, plus de restrictions, je pouvais le faire, je pouvais me laisser aller avec lui. Et s'il me rejetait ? Tant pis, je n'aurais comme çà, pas de regrets. J'allais bien trop loin, et il allait finir par me dire des choses que nous regretterions tous les deux par la suite. Je dépassais les limites, je le savais, j'en était consciente. Mais je ne pouvais m'en empêcher...  « J'aurai dû retenir autre chose ? Les grossièretés sont si faciles à retenir tu sais... Si tu arrêtais d'en dire, peut-être que je retiendrais le reste, tu ne penses pas ? » je jouais avec le feu, je voulais qu'il redise ce qu'il m'avait dis, je voulais l'entendre cette fois, je voulais être certaine de ce qu'il pensait mais j'avais fini par le connaître et je savais pertinemment qu'il ne répéterait rien. Dommage... tant pis pour moi. Nous n'avions aucune histoire tous les deux, nous n'avions aucun passé, nous n'avions encore rien du tout et nous n'aurions certainement rien du tout si je continuais de la sorte. J'avais l'impression que tout était de ma faute alors que lui aussi avait sa part de responsabilité dans l'histoire. Je le détestais tellement de me faire ressentir ce genre de sentiment.  « De me venger ? Tu ne me connais pas Kale si c'est ce que tu penses... Pas voulu de moi ? Je suis partie après t'avoir embrasser, alors pas voulu de moi est un bien grand mot je pense. » répondis-je du tac-au-tac attendant la suite de ses propos qui ne se firent guère attendre d'ailleurs  « J'ai été la cible de cette imbécile, tout au long d'année, j'ai été sa victime numéro un... alors oui, je ne dois pas être maline du tout... » je voyais qu'il capitulait. Je regrettais mes propos, je n'aurais jamais dû lui dire ce genre de chose. J'avais été complètement stupide, et je le savais. Comment me faire pardonner ? Moi qui était bien trop fière en général... Je perdais toute crédibilité. Je ne croyais pas un seul mot de ce que pouvait bien écrire Dirty little secret, mais pourquoi avais-je sorti un absurdité pareil à Kale ? Je n'en revenais pas. Pour qui je passais maintenant ? J'avais envie de lui dire de rester, de ne pas s'enfuir parce que je voulais être avec lui, je voulais vivre quelque chose avec lui. Mon corps, mon cœur lui criaient de rester, de ne pas s'en aller. N'arrivant plus à respirer, comme figée, je le regardais s'en aller d'un pas décidé. Je devais faire quelque chose. Je devais le récupérer, il ne devait pas partir. C'était impensable. Pas maintenant. Jamais. Lui courant après je criais à son intention  « Kale attend ! » le couloir était complètement désert. Je pouvais donc parler à cœur ouvert... ou bien à moitié ouvert.  « Je suis désolée, tu l'as bien remarqué, je suis stupide. Je ne peux pas m'en empêcher. Je suis désolée, ne pars pas... je … je sais pas comment me comporter c'est tout.. parce que tu me plais, tu me plais et çà me rend dingue de voir que je me contrôle pas quand t'es dans les parages. T'as une influence sur moi, j'arrive pas.. je pense à toi tout le temps et quand t'es près de moi j'ai juste une envie, c'est de t'embrasser. » j'étais en train de lui dévoiler tellement de choses, que j'avais peur qu'il ne me remballe pour de bon.  « C'était bête, je le reconnais, et ne t'avises jamais de le dire à qui que ce soit... » sifflais-je avant d'ajouter  « Je... j'ai pas envie que tu partes, je suis... j'ai enfin je t'aime beaucoup, je t'apprécie plus que je le voudrais, je suis pas très douée pour ce genre de chose. C'est tout nouveau pour moi... enfin voilà.. tu peux m'achever si tu veux maintenant » Je lui déposais un baiser sur la joue, continuant à descendre pour y déposer un baiser furtif sur les lèvres  « Je suis désolée » j'attendais à présent ma sentence.

Oui, je pouvais être une vraie girouette quand je m'y mettais mais face à Kale j'avais l'impression d'être une vraie gamine attendant impatiemment ses jouets le matin de Noël. Je n'arrivais pas à vraiment me contrôler lorsqu'il était là et je devais toujours faire un travail sur moi même pour ne pas lui montrer ce que je pouvais ressentir pour lui. C'était très certainement stupide de ma part car je n'avais jamais froid aux yeux et j'allais toujours droit au but mais avec lui, je n'y arrivais tout simplement pas. Il me rendait folle, dans le bon sens du terme et je le détestais de me faire ressentir un sentiment que je ne connaissais finalement pas du tout. Je me souviens de cette conversation que j'avais eu quelques jours auparavant avec Matthew où je lui disais que jamais je ne trouverais chaussure à mon pied et que je finirais toute seule avec mes chats. Je n'étais pas faite pour l'amour, je ne savais pas ce que c'était et j'en étais réellement maladroite. Mais je savais que lorsqu'il n'était pas là, il me manquait atrocement. C'était tellement stupide, je me sentais stupide d'être comme çà en face de lui et de ressentir ce manque affreux lorsqu'il n'était pas là. Un coup je l'aimais, un coup je le détestais. Mais je me détestais encore plus parce que j'avais laissé mon cœur parler à ma place et que je n'admettais pas le fait de ressentir un tel sentiment en son égard. Je faisais tout pour le jeter, je faisais tout pour qu'il me déteste, pour qu'il me rejette mais je savais que j'allais finir par me couper les ailes et que j'allais en souffrir par la suite. Mes plans commençaient à changer, moi qui me voyais déjà partir pour l'Europe parce que rien ne me retenait réellement ici, je me voyais à présent rester ici mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Je ne savais pas s'il ressentait quelque chose pour moi, je ne savais pas s'il souhaitait se poser avec une fille, je ne savais rien de lui finalement et j'avais tout simplement de déjà me faire des films et de me tromper sur ce qui pouvait bien se passer si jamais j'osais enfin faire un pas vers lui. Chose que je ne ferais jamais, je le savais d'avance. Je venais de lui envoyer en pleine face les propos qu'avait écris DLS à son sujet sans même le vouloir mais ce qui avait été dis, avait été dis et je ne pouvais revenir en arrière. Malheureusement, je le voyais bouillir et prendre congés alors que j'aurais aimé que ce soit tout le contraire qui se produise. Oui, j'étais sotte, je le savais, je ne le savais que trop bien de toute manière. Je rejetais toujours les personnes que j'aimais et je m'en rendais bien compte. Je le voyais rendre les armes et j'avais simplement envie de me cogner la tête contre le mur.  « Mon égo est intact ne t'en fais pas pour çà ! » répliquais-je sans même savoir pourquoi je voulais toujours avoir le dernier mot. Je savais que DLS disait toujours des âneries et que Kale ne devait pas être gay, mais ma langue n'avait pas voulu se retenir et l'avais titiller une nouvelle fois. Mais cette nouvelle fois était la fois de trop et Kale commençait réellement à perdre patience. A trop vouloir jouer, on finissait toujours par tomber, et voilà que j'avais fini par terre, après un match assez serré entre nous deux. A trop vouloir le renfermer dans ses retranchements, j'avais gagné le droit de finir par rester toute seule et le faire fuir. Je n'eus même pas la force de répliquer à ses derniers propos. A quoi bon de toute manière puisqu'il venait d'être déçue et piquer au vif. Voilà que j'avais commencé par me lancer dans un monologue, voulant à tout prix qu'il reste. Je n'avais pas envie qu'il s'en aille et qu'il me laisse toute seule ici. Je ne voulais plus qu'il s'en aille, je ne voulais plus avoir peur. Il fallait bien que je fasse quelque chose et le voir tourner les talons avait été mon avertissement. J'avais fini par saisir ma chance même si je savais que Kale avait tous les droits d'être ignoble avec moi. J'avais envie de lui, de l'embrasser, d'être dans ses bras, de ressentir quelque chose que je n'avais jamais ressenti malgré que ce n'était pas le tout premier homme que je pouvais avoir. Mais avec lui, ce n'était pas un jeu, ce n'était pas simplement du sexe que je voulais. Je voulais plus, je voulais qu'il soit mon petit ami, je voulais sortir avec lui, je voulais pouvoir lui tenir la main et l'embrasser en public sans avoir peur de qui que ce soit, ou bien de quoique ce soit. J'étais complexe, je ne pouvais pas le cacher mais j'avais mes raisons. Maintenant, je n'avais plus envie de jouer, je n'avais plus envie de me cacher avec lui. Il fallait qu'il m'accepte comme j'étais, qu'il m'accepte tout simplement ou bien qu'il me laisse ici et qu'il s'en aille. Je ne savais pas si mes propos allaient changer quelque chose, je ne savais même pas ce qu'il pouvait penser de moi, de nous, de toute manière alors j'avais tout de même continuer de parler, essayant de le convaincre pour finir par l'embrasser de façon très furtive de peur qu'il ne me rejette. Oui je pouvais être très peureuse, que voulez-vous. Je pris alors une profonde respiration, laissant maintenant la parole à Kale. Le regard assez soucieux, j'attendais qu'il ouvre la bouche et une fois qu'il prit la parole, je restais alors complètement stoïque. Complètement hébété par ce qu'il était en train de me dire, je ne savais même pas quoi lui répondre. Oui, je lui ai fais endurer tout çà pour çà, oui j'ai été la pire des garces parce que je suis amoureuse de lui… Il m'a complètement fait tomber amoureuse de lui, sans même faire quoique ce soit et je ne pensais pas que ce soit un jour possible de me faire çà.  « J'ai très bien été élevée monsieur ! » soufflais-je entre deux propos de Kale. Non mais voilà qu'il était en train de s'exciter sur moi alors que j'avais été très douce dans mes propos. La peur se cramponnait à mon estomac et je ne savais pas du tout ce que voulait dire tout çà. Me mordant la lèvre inférieur, je m'attendais à ce qu'il me rejette mais une fois qu'il eut terminé tout ce qu'il avait à me dire, il me prit par surprise et déposa violemment ses lèvres sur les miennes, me laissant complètement rêveuse. Je ne pus rien contrôler du tout et mes mains se mirent derrière sa nuque. Collée à lui, je répondis bien évidemment à son baiser avec la même intensité que lui. Je ne voulais pas le quitter, je ne voulais pas quitter cette chaleur qui s'était imposée à nous. Il était mien, je voulais qu'il le soit, je voulais qu'il le sache. La température était montée d'un cran tellement rapidement et je n'avais pas envie de décoller mon corps du sien. Entre deux baisers, j'essayais alors de dire quelque chose  « Dis moi… dis moi que ce n'est pas un jeu pour toi non plus, que tu seras plus qu'un simple baiser... » finissant ma phrase je repris possession de ses lèvres, mon corps toujours collé contre le sien. Je n'avais pas envie que tout çà s'arrête. Il venait d'enclencher quelque chose d'ardent entre nous. Je me laissais alors entraîner contre le mur sans pour autant que ma bouche ne se détache de la sienne ou que nos corps se séparent. Entre lui et le mur, j'étais finalement coincée mais je n'avais même pas envie d'essayer de me défaire de cette prison que j'appréciais fortement. Le baiser se faisait bien plus intense, bien plus fougueux qu'au début signe que tous les deux nous en voulions encore plus. Une fois le baiser terminé, nous restâmes tout de même collés l'un à l'autre.  « Je m'étais trompée… je te l'accorde, tu embrasses parfaitement bien » je lui fis un petit sourire aguicheur, mes mains toujours derrière sa nuque.

Je changeais trop souvent d'humeur quand j'étais avec lui et je ne savais jamais sur quel pied danser. Mais le fait qu'il ne tourne les talons et qu'il me laisse là, livrée à ma connerie et à moi-même avait été comme un électrochoc. J'avais un petit peur de ce qui allait bien pouvoir se passer par la suite entre nous mais je ne voulais pas le laisser partir car je savais que j'allais finir par le regretter. J'avais eu peur parce qu'il était le frère de Soraya, parce qu'il était la première personne pour laquelle j'avais de réels sentiments et rien que de penser que mon cœur ne serait que sien me faisait appréhender la suite des événements. Mais tant pis. Je ne devais pas laisser passer ma chance, je ne devais pas le laisser partir car ce serait la plus grave erreur que j'aurais commise depuis que j'étais sur le campus. Voilà que je changeais de nouveau de comportement afin de pouvoir le faire rester. Je n'avais vraiment pas envie qu'il me laisse ici surtout que j'avais besoin qu'il soit près de moi. Notre relation, si je pouvais appeler çà comme çà, avait toujours été assez complexe, nous jetant toujours l'un sur l'autre avec des mots plus cinglants les uns que les autres et voulant toujours avoir le dernier mot, alors passer à tout autre chose allait-il être simple ? Je voulais nous donner une chance, je voulais lui donner le meilleur de moi, et je n'avais pas qu'il soit déçu par ce que j'avais à lui offrir. Ce n'était certainement pas grand chose car j'étais assez maladroite lorsqu'il s'agissait d'amour et de relation avec le sexe opposé mais je voulais essayer et je voulais qu'il me prenne au sérieux quand je lui disais vouloir plus. Ce n'était pas un mec de passage pour moi, je le savais, je le sentais, ce n'était pas un simple jeu avec lui. Pas cette fois. Et c'était çà le plus effrayant finalement. Il allait me connaître, il allait me voir comme beaucoup ne m voyait pas, j'allais être complètement authentique avec lui et j'avais peur qu'il ne me juge s'il voyait finalement mes failles. J'avais bien compris à présent que s'asséner de mots assourdissants n'allaient pas réussir à nous rapprocher mais bel et bien à nous séparer et il en était hors de question. D'accord, jouer un petit peu de temps en temps avec lui pouvait être pas mal mais je ne devais plus me renfermer et le rejeter. Surtout pas après ce que je venais de lui dire. Je fus prise de cours lorsque ses lèvres se posèrent violemment sur les miennes. La fièvre m'envahit alors, ne me laissant pas le temps de faire quoique ce soit. Simplement l'embrasser à mon tour. Je n'avais plus envie que ses lèvres quittent mes lèvres. Je le voulais pour moi, et moi seule. Mes mains prenaient alors possession de sa nuque, me collant alors au maximum contre lui. Je sentais ses mains sur ma taille, et je n'avais pas envie qu'il s'arrête. Je pouvais sentir la chaleur me monter au joue mais contre ce mur de brique, je ne pouvais rien faire d'autre que de le toucher encore et encore. Un mince sourire se fit entrevoir sur mon visage lorsqu'il me fit bien comprendre que ce n'était pas un jeu pour lui non plus  « Bonne réponse » soufflais-je alors dans un léger murmure que lui pouvait percevoir. Sa réponse avait été suffisante ce qui m'avait donné envie de l'embrasser de plus belle. D'accord, il me rendait complètement folle et je ne pouvais pas contenir lorsqu'il était là. Qu'est-ce que je faisais ? Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans ma tête à cet instant ? Me mordant alors la lèvre inférieure, je n'avais pas envie d'être séparée trop longtemps de ses lèvres.  « Je te déteste » lui répondis-je alors qu'il venait de me dire qu'enfin je me rangeais de son côté. Bien évidemment je ressentais tout le contraire de ce que je venais de lui dire sur le ton de la rigolade. Mon corps tremblait au contact de ses mains, je le sentais devenir plus entreprenant et je n'avais pas non plus envie qu'on fasse dans l'exhibition, voilà pourquoi, alors que sa main s'était arrêtée à l'ouverture de mon soutien-gorge, je le pris par la main, un sourire assez large sur mon joli minois et m'enfonça alors dans les vestiaires des femmes avec lui. Je pris alors la précaution de fermer la porte à clé, sachant que personne n'était dans ceux-ci. Je lâche alors sa main et m'approche de lui  « Moi non plus » avais-je fini par répondre avant de le tirer tout contre moi. D'accord, qu'allait-il se passer ici ? Est-ce que j'allais me laisser complètement aller ? Je n'avais pas vraiment envie de me mentir. Finalement je déposais de nouveau mes lèvres sur les siennes, ne lui laissant pas le choix et laissant mes sens se décupler lorsque je plaçais mes bras sur son corps. Dieu merci, son tee-shirt n'était déjà que de l'histoire ancienne. Mes yeux en prenaient pour leur grade tant j'aimais l'image que son corps dégageait. Oui, j'étais un peu superficielle sur les bords mais soyons honnête, un homme comme çà ? On ne passe absolument pas à côté. Lui mordant alors doucement la lèvre pour clore notre baiser, je passais ma main sur sa joue, laissant ma main prendre contact avec la petite barbe qu'il arborait depuis longtemps. La chaleur de son corps ne me laissait totalement pas indifférente, si bien que je fini par ne plus répondre de moi et colla mon corps contre le sien, suivi de mes lèvres contre les siennes. Un baiser fougueux, un baiser désireux d'aller plus loin, un baiser que je ne voulais pas interrompre. Essayant alors de l'emmener avec moi contre le mur, pour que je puisse avec un appui, une nouvelle fois coincée contre lui, j'avais fini par y arriver tant bien que mal avec la petite force que je possédais. Plaçant alors mes jambes autour de sa taille après avoir pris le temps de prendre assez d'élan sans le faire tomber, je plaçais mes bras autour de lui pour ne pas tomber.  « Maintenant je suis mieux installée ! »

L'ambiance était devenue complètement différente entre nous et nous étions passés de la froideur à quelque chose de beaucoup plus sensible et chaud. Je n'avais pas envie qu'il s'en aille et avait tout fait pour le retenir. Je m'étais finalement complètement laissée aller avec lui et je ne voulais pas que çà s'arrête. J'avais tellement changé de comportement envers lui que j'avais moi aussi fini par en avoir le tournis. Normal qu'il en ait marre et qu'il souhaite partir. Heureusement, j'avais fini par mettre ma fierté de côté, ne pensant pas à ce que j'allais lui dire mais bel et bien à ce que j'avais envie de vivre avec lui. Car oui, il ne me rendait pas du tout indifférente et je crois bien que je tombais même amoureuse de lui. Il était le premier à me faire ce genre d'effet là et aussi déroutant que cela puisse être, je devais essayer de faire abstraction de cette appréhension que je ressentais et de la peur qui pouvait parfois m'envahir lorsque j'étais avec lui. Je n'étais pas une adolescente, j'étais aujourd'hui à l'université, et je devais me comporter comme une étudiante à présent. J'avais donc finalement affronter la peur que j'avais de lui dévoiler une petite part de moi pour enfin pouvoir l'embrasser après lui avoir dis tout ce que je pouvais ressentir pour lui. J'avoue, qu'il m'était impossible de réellement me concentrer lorsqu'il était en face de moi. Je ressentais quelque chose de bien trop fort pour essayer de m'enfuir de nouveau et maintenant que j'avais compris qu'il était sur la même longueur d'onde que moi, je n'allais pas laisser passer ma chance. Je voulais d'ailleurs le garder bien précieusement et ne voulait le partager avec les autres. Et oui, j'étais comme çà, mon petit air angélique sur le visage et j'allais essayer de faire en sorte que çà dur un bout de temps lui et moi. C'était la seconde fois que je voulais que çà fonctionne entre quelqu'un du sexe opposé et moi mais cette fois ci, c'était encore bien plus fort. Je ressentais un sentiment nouveau, ajouté à cela une envie folle de le toucher, de l'embrasser. C'était légèrement passionnelle mais je trouvais déjà cette relation très bonne...  « Arrête, je sais que t'aimes bien quand je dis çà » répondis-je avant de lui tirer la langue. Malgré tout, j'avais toujours envie de taquiner Kale parce que j'adorais voir ses diverses réactions à chaque fois. Je ne pouvais jamais contenir mon sourire quand je le voyais grimacer lorsqu'il n'aimait pas une de mes petites expressions. Maintenant, j'allais tout de même être bien moins froide avec lui car l’attraction que j'avais pour lui était bien plus profonde que tout le reste et je n'avais pas envie de le perdre. C'était trop tôt pour dire ce genre de chose ? Je n'en savais rien, mais je le pensais en tout cas. C'était la première fois que j'avais bien du mal à me contenir face à un homme. Surtout lui. Il avait toujours essayé de me tenir tête alors qu'il était finalement comme moi et qu'il ressentait la même chose que moi. Je ne savais pas où nous allions aller, je ne savais pas ce qui allait advenir de nous deux mais pour le moment je voulais tout simplement vivre le moment présent avec lui. Les choses devenaient bien plus entreprenantes désormais entre nous et ce n'était pas pour me déplaire. En temps normal, je n'aurais certainement pas couché avec lui dès le premier soir, enfin le premier jour ici, mais je le connaissais depuis un petit moment, ce n'était donc pas la même chose. Mes lèvres se cramponnaient alors à celles de Kale, ne voulant absolument pas les lâcher. J'avais bien trop attendu et j'avais l'impression que cela avait été une éternité. Entre mes envies et ma tête qui me disait sans cesse que je ne devais pas succomber à Kale, finalement mon cœur avait eu raison de moi et j'en étais plutôt satisfaite. Dans ses bras, bien accrochée, je comptais bien ne pas le laisser sur sa faim. A l'abri des regards indiscrets, je pouvais alors me laisser complètement aller pour un moment et laisser libre court à mes envies. Déjà torse nu, j'étais bien contente de pouvoir toucher son torse qui m'avait toujours fais de l’œil. Trahie par mes envies peut-être étrange de toucher son torse alors que j'étais en train de l'embrasser. Non, je n'étais pas si étrange que çà... finalement, il me prit totalement de cours et interrompis le baiser pour me dire qu'il n'était pas très satisfait. Que j'avais des vêtements en trop. D'accord... et moi qui pensait aller bien trop vite. Je n'étais pas au bout de mes surprises. Arquant alors un sourcil, je le trouvais bien entreprenant et bien audacieux d'ailleurs. Allais-je m'en plaindre ? Non.  « Et après çà, tu voudras quelque chose ? » soufflais-je avec un ton faussement las. Un petit sourire se présenta alors sur mon visage lorsqu'il me dit que c'était un ordre. Il n'y allait pas de main morte mais soit, je commençais alors à enlever tout ce qu'il voulait que j'enlève, ne gardant à présent que mes sous-vêtements d'un rouge sang assez vif.  « Et je peux savoir pourquoi, TOI, tu gardes ton pantalon ? » disais-je avec le plus de sérieux possible, sachant que je devais être assez drôle en sous-vêtements... Je me rapproche alors de lui, toujours ce petit sourire en coin  « Enlève-moi le reste tout seul » je lui fis alors un clin d’œil tout en laissant mes mains danser sur son torse.  « Ce n'est pas drôle autrement » ajoutais-je tout en commençant à défaire la ceinture qui ornait son pantalon, puis doucement sa braguette pour qu'il se retrouve enfin sans pantalon.

J'avais l'impression que notre relation assez terrible se finissait et laissait alors la place à une relation d'un tout autre ordre. Je ne savais pas ce qui allait se passer pour nous, entre nous mais j'avais le sentiment que ce serait une toute nouvelle aventure pour nous deux. Je ne voulais plus jouer, je n'avais plus la force de faire semblant alors que j'étais complètement sous le charme de Kale. Et ce, depuis bien longtemps finalement. Tout allait plus vite, bien plus vite que je n'aurais prévu mais ce n'était absolument pas pour me déplaire. Nous ne pouvions plus faire marche arrière et une fois ce cap dépassé, je n'avais plus le droit à l'erreur. Pas avec lui en tout cas. Ma carapace s'était cassée, laissant alors place à la personne que j'étais vraiment, du moins, Kale en voyait d'avantage désormais et j'avais peur qu'il ne me blesse. Qu'il ne me fasse du mal en découvrant que j'étais plus fragile que je ne voulais le faire croire. Mais j'avais confiance en lui, il fallait que je lui fasse confiance, non ? La chaleur était monté d'un cran, tout allait tellement vite que j'avais l'impression que ma tête était en train de tourner. J'étais captivée par Kale, par sa beauté et par sa véracité. Il avait tout ce que je voulais, mais rapidement nos lèvres ne furent plus collées l'une à l'autre et Kale était en train de poser son regard sur mon corps. Plissant alors les sourcils, il se fit bien plus autoritaire, me voulant carrément nue. Mais je n'avais pas envie d'assouvir tous ses désirs aussi rapidement. Je voulais me faire un peu difficile même si ce n'était pas vraiment simple de garder mes distances. Si je le pouvais, je lui sauterais carrément dessus. Encore une fois, il avait le don de me surprendre avec ses propos, de même qu'avec ses gestes mais il avait aussi le don de me faire sortir de mes gonds quand il le voulait. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose mais seule une forme en O se fit découvrir. Aucun son ne voulu alors sortir alors qu'il venait de me dire de me taire. Il s'était alors permit de me dire ce genre de chose alors que je faisais un peu ma tête de mule. C'était le pompon.  « Et si tu pouvais être un peu moins autoritaire, peut-être que je pourrais me taire ! » lui répondis-je tout en faisant une petite moue provocatrice. Malheureusement pour lui, j'avais décidé de garder mes sous-vêtement, je n'allais tout de même pas me laisser faire aussi facilement quand même. C'était bien mal me connaître, surtout quand j'étais dans cet état. Il allait finir par gagner mais pour le moment, j'avais envie de lui enlever le pantalon qui ne servait plus à grand chose.  « Parce que j'ai peut-être envie que tu le fasse à ma place ! » lui soufflais-je alors que j'avais pris possession de sa braguette. J'étais tout aussi déterminée que ce jeune homme, assoiffé par quelque chose que tous les deux désirions depuis bien trop longtemps. Je le savais, je le sentais. Cette passion, ce désir, tout était là, entre nous, depuis tout ce temps mais nous avions toujours été bien trop têtus pour nous en rendre compte.  « Je. Te. Déteste. » soufflais-je alors que nos visages n'étaient pas loin l'un de l'autre. Je pensais bien évidemment tout le contraire mais tout de même, je le détestais de me faire cet effet improbable. J'entrepris alors de dégrafer mon soutien-gorge, lentement, mais avant de se faire, mes mains sur les agrafes, je lui fis mon plus beau sourire  « Le soutien-gorge d'abord ? » lui demandais-je avec un adorable sourire tout en enlevant finalement ce qui me servait de protection et lui montrant pleinement ma poitrine généreuse. Il me prenait tout ce qu'il pouvait, il me prenait ma patience, cette envie que j'avais de l'embrasser fougueusement, de le toucher, d'être touchée. Il me prenait tout, tout simplement.  « Maintenant ? » soufflais-je alors que mes mains se baladaient le long de mon sous-vêtement encore présent. Finalement, il gagnait, je ne pouvais plus attendre et avais fini par enlever ce qu'il me restait.  « Satisfait ? Tu as ce que tu veux... » je m'avançais alors vers lui, le regardant et voyant qu'il avait toujours ce jean de trop.  « Enlève moi çà maintenant je te prie ! » douce torture... que je te déteste de tout mon être. Je le laissais alors là, tout seul, me dirigeant vers la douche  « J'ai pas très envie de prendre froid... tu veux pas me rejoindre s'il te plait ? » m'exclamais-je assez fort pour qu'il m'entende.  

D'accord, j'étais un petit être faible puisque j'allais très rapidement céder aux ordres que monsieur m'avait si facilement donné. Il était comme çà, sexy et autoritaire, un homme comme je savais les apprécier. Et lui, il avait intérêt à n'être qu'à moi sinon je pouvais être un peu plus sauvage. Il fallait que j'arrête de parler et que je commence alors les choses sérieuses. Une partie de moi me disait d'y aller doucement, de le faire languir le plus possible mais une autre partie de moi, et qui semblait être la plus forte, me disait d'aller au plus vite afin de pouvoir enfin le sentir tout contre moi et d'apprécier cet instant passé avec lui. Je savais que lorsque j'aurais tout enlevé, il en ferait autant et je pourrais découvrir tout de lui. Oui, j'avais un esprit assez coquin, à la limite du pervers si vous voulez mais on ne pouvait pas passer à côté d'un mec comme Kale, ce n'était tout simplement pas possible. Je venais alors à tout enlever, je voulais aller finalement au plus vite pour pouvoir le découvrir, pour pouvoir assouvir ce désire qui s'en prenait complètement à moi sans une once de honte. J'avais finalement retiré mon soutien gorge, le laissant alors me dévisager comme il savait si bien le faire et à cet instant, en voyant son regard se poser sur moi, je me sentais vraiment belle, je me sentais moi même. Sensation étrange certainement mais son regard me montrait parfaitement bien ce qu'il avait envie de faire à cet instant. Nous étions sur la même longueur d'onde. Sans trop attendre, j'avais fini par enlever le bas, lui laissant alors la pleine jouissance d'être la première nue. Je ne voulais pas attraper froid et je n'avais surtout pas envie qu'il prenne son temps, voilà pourquoi, sans même attendre qu'il enlève tout ce qui lui restait à retirer, je filais sous la douche, attendant sagement qu'il n'arrive. Je n'étais pas très patience et j'espérais qu'il me rejoigne assez rapidement. Disons, qu'il avait bien joué avec mes nerfs et que je n'avais plus l'envie d'attendre encore longtemps. Je le voulais lui, tout de suite, maintenant, ici et il était hors de question qu'il me fasse encore patienter longtemps. Une fois dans la douche, je l'entendis me dire de l'autre côté de la pièce que je n'allais pas avoir froid bien longtemps. Ses propos eurent le don de me faire sourire. J'avais hâte de pouvoir le découvrir en tenue d'Adam. Alors que je venais à peine de me mettre sous la douche, je n'avais pas encore eu le temps d'allumer l'eau que Kale fit son apparition. D'accord... il avait vraiment tout pour lui et je pouvais voir que je lui faisais de l'effet puisque j'avais directement vue son sexe, qui avait déjà décidé de ne plus être au repos. Le sourire se fit alors apparaître sur mon visage. Je ne pouvais pas cacher ma fierté. Car oui, j'étais fière et bien contente de voir que les choses n'allaient pas aller lentement. D'ailleurs, il me prit par surprise lorsqu'il me colla contre le mur. Je pus alors le sentir complètement contre moi. Je n'avais plus du tout envie d'attendre et son petit « on y va » n'avait fais qu’accélérer ma douce envie. L'eau froide vint alors me prendre ma surprise, laissant alors mes tétons se durcir au contact de l'eau. Mais il ne me fut pas longtemps pour sentir mon corps se réchauffer au plus haut point. Posant alors mes mains sur le fessier du jeune homme, je me mordis la lèvre inférieure après que Kale m'eut embrassé. C'était le mien, LE mien, MON ken, mon grincheux et je ne comptais pas le partager. Trop tard, les filles, il n'était plus disponible. Mes mains toujours plaquées sur son fessier bien ferme, je finis par les remonter afin de le plaquer encore plus contre moi. Il a désormais tout le pouvoir qu'il souhait sur moi... Je le repousse alors de toute mes forces afin que ce soit lui qui se retrouve dos au mur opposé où nous étions. Je n'ai pas enlevé mes lèvres des siennes durant ce petit lapes de temps. Je finis alors par interrompre notre baiser pour le regarder de la tête au pied. Le sourire toujours sur le bout de mes lèvres, je fini par poser mes mains sur son torse et je les fais alors danser pour les faire ensuite descendre plus bas. Elles s'arrêtent au bon endroit. Me mordant alors la lèvre inférieur, je prend alors son entrejambe dans mes mains et commence alors de délicats va et viens. Je le titille rien qu'avec mes mains, je m'arrête, puis recommence. D'accord, ce n'est pas ce qu'il faut faire mais tant pis j'aime l'embêter. Je m'arrêter alors pour de bon voyant son regard posé sur moi. Il gagne, il gagnera toujours. Il me perturbe, il m'excite, il me rend folle de désir. Il m'a toute entière. Toujours. J'allume alors la douche qu'il y'a juste au dessus de nous et sourit lorsque c'est de l'eau chaud qui nous coule tout de suite dessus. Je me colle le plus possible contre son corps trempé. Nos corps finissent alors par ne faire plus qu'un, rapidement, doucement mais si parfaitement. L'eau n'est même plus là, j'ai tout oublié autour de moi alors que j'ai fais en sorte de de m'agripper à lui comme je le pouvais afin de pouvoir lui laisser le libre accès. Ce n'est pas aussi facile qu'on ne le pense dans une douche mais c'est assez excitant.   

Je ne sais pas si nous allions trop loin, trop vite, mais j'avais besoin de sentir son corps contre le mien. De le sentir près de moi et de pouvoir sentir son souffle se profiler sur ma peau. Cela pouvait paraître complètement stupide mais depuis que nous nous connaissions, il avait toujours eu une fâcheuse tendance à me faire monter ce désir insoutenable qui était en moi. Je n'avais plus du tout envie de jouer avec lui, je n'avais même plus la force d'attendre quoique ce soit. Il fallait que je sois avec lui, que mon corps se colle au sien le plus vite possible. Nous étions peut-être en train de brûler des étapes, mais très franchement ? Je m'en fichais royalement à cet instant et lui aussi semblait être du même avis que moi. La passion était bien trop forte, et je sentais mon corps brûler de l'intérieur. Il brûlait tout simplement pour lui. Son physique n'arrangeait rien. Il était tout simplement parfait et je ne savais même plus me comporter face à lui. Lui laissant alors une vue imprenable sur tout mon être entièrement nue, je lui fis alors un large sourire. Je n'avais pas du tout honte de mon corps, bien au contraire et même si je n'aimais pas certaines choses, je ne me sentais pas du tout mal à l'aise en voyant son regard se poser sur mes formes et surtout sur ma poitrine généreuse. Bien que l’interaction entre nous soit telle, je finis par le laisser sur sa faim en partant, le titillant par la même occasion, en direction des douches. Une bonne petite douche pour nous ne ferait que décupler notre désir déjà très ardent. Finalement son sexe dans mes mains, je m'étais alors mise à le titiller au plus haut point. Mais s'en était déjà trop et je n'avais qu'une envie, que nos deux corps ne fassent plus qu'un. Il me força alors à me retrouver une nouvelle fois contre lui, l'enlaçant pour pouvoir me tenir quelque part. Ses lèvres sur les miennes, puis descendant pour finir par s'arrêter sur ma poitrine ne fit qu'augmenter le désir que j'éprouvais pour le jeune homme mais finalement, tous les deux pris de patience, il ne fallut plus qu'une simple minute pour qu'il se retrouve en moi. Je ne pouvais alors dire la sensation que j'éprouvais à cet instant. Le désir était monté d'une seule traite, me laissant sans voix. Mais plus pour très longtemps. L'eau coulant sur ma peau nue et kale avait de nouveau pris possession de mes lèvres. Nos corps, ainsi que nos lèvres s'étaient alors mises à danser dans une communion quasi parfaite. Des frissons s'invitèrent alors dans nos ébats et c'est tout mon être qui ne répondait plus de rien. Alors que mon souffle se saccadait et que mon désir se décuplait, je finis par ne plus sentir le sol sous mes pieds. M'appuyant alors à lui et le laissant totalement faire, ses mouvements se firent de plus en plus violents et sauvages. Ce qui n'était absolument pas pour me déplaire. Alors que les va et viens continuaient sans cesse, je finis par réussir à lui remonter le menton à l'aide d'une de mes mains pour que mes lèvres prennent alors possession des siennes. L'envie ne s'estompait absolument pas. Bien au contraire, il venait tout simplement d'allumer un des feux les plus ardents que je pouvais avoir en moi. A mon plus grand regret, j'interrompis cet ébat bien sauvage, j'étais vilaine, je le savais mais c'était aussi pour la bonne cause… je lui pris alors la main  « viens avec moi » finis-je par lui dire avant de me mordre la lèvre inférieure. Ce n'était pas l'endroit le plus romantique mais tant pis.  « Allonge-toi » lui dis-je alors comme si c'était un ordre tout en lui montrant le sol. Nous nous étions remis là où nous étions au départ, sous le jet du premier pommeau de douche. Une fois par terre, je finis par me caler correctement sur lui, arrivant alors à me frayer de nouveau un chemin pour que nos corps ne fassent une nouvelle fois plus qu'un. Cette fois-ci, je voulais un peu en profiter et travailler. Je commence alors des va et viens. D'abord assez doux puis entame alors une danse bien plus rapide et plus sauvage qu'au départ. Me collant alors complètement à lui tout en n'arrêtant pas mes va et viens, je venais alors sceller une nouvelle fois mes lèvres aux siennes. Mon souffle se faisait de plus en plus difficile, j'essayais d'être discrète mais le désir était tel que je ne pouvais totalement me contrôler. Il avait tout simplement pris tout mon être.